Lorsque j’étais un jeune garçon, je me suis tenu debout pendant une nuit d’hiver à regarder les merveilles de la nature qui m’entouraient. C’était une nuit particulièrement belle et fraîche. J’ai observé la belle couche de neige qui tombait sous un ciel qui brillait d’une pleine lune qui a illuminé le spectacle autour de moi. En des nuits telles que celle-ci, les voitures pouvaient rouler sans phares et on pouvait voir des animaux couchés par terre, pendant que d’autres jouaient ou se promenaient tout simplement. J’avais l’impression de pouvoir observer ce spectacle éternellement. Nous avons souvent témoigné des nuits comme celle-ci au Big Sky Country, au Montana, surtout dans le tout petit hameau de Beazer, situé dans les contreforts des Rocheuses.
Au fur et à mesure que la lune traversait le ciel en toute douceur, les étoiles émergeait peu à peu et brillaient en toute élégance au firmament du ciel. Vivre dans la partie rurale du pays sans lumière ambiante qui nous distrait de ce spectacle, c’était carrément merveilleux. Mon esprit à la fois jeune et curieux était époustouflé...je ne comprenais plus rien.
La constellation d’Orion s’est située majestueusement au sud-ouest, avec sa puissante épée au pied. Je l’ai tellement aimée! La constellation de Cassiopée remuait dans le ciel de l'est, en brillant d’une majesté céleste unique. Et, la Grande Ourse, bien sûr, se situait exactement là où elle se retrouve toujours. Elle se pointe toujours vers l’étoile Polaire – elle est l’ancre de toutes les constellations.
Pendant que je me tenais debout en silence cette nuit-là, à côté de l’un de mes beaux-frères aînés, j’ai posé la question suivante : « Ces constellations doivent finir quelque part. Et si c’est le bien le cas, qu’est-ce qu’il y a au-delà de tout cela? » Mon beau-frère n’avait pas de réponse. Moi non plus. Nous avons médité sur le concept des « des mondes sans nombre [que j’ai] créés » (Moïse 1:33). Si nous comptions toutes les étoiles, il devrait en avoir un nombre particulier - c’était un concept très perplexe, quoi. Mais, c’était bien logique.
Ésaïe l’explique ainsi : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, Et mes pensées au-dessus de vos pensées » (Ésaïe 55:8-9). J’ai décidé que c’était une bonne idée de ne plus compter les étoiles et d'apprécier tout simplement le merveilleux don de l’univers.
Même a un très jeune âge, je savais que Dieu, un grand créateur existait. Il doit y en avoir un, tout simplement. Je n’en ai jamais douté. Je crois que c’est un don du Seigneur, et je Le remercie de ce don tous les jours. Qui, parmi nous, peut véritablement observer les merveilles du printemps sans être impressionné par la nouvelle création qui paraît devant nous chaque année? Qui, parmi nous, peut observer les crocus qui émergent triomphalement après la mort tragique inévitable causée par les conditions hivernales, et nier toujours l'existence d’un dieu? J’ai beaucoup aimé le printemps, quand je regardais le soleil réchauffer la terre et sentir les vents chauds qui revitalisaient la création merveilleuse qu’un dieu aimant nous a donnée.
Le poète, Lord Alfred Tennyson, a grandement éclairci le concept.
Fleur trouvée dans le mur
Fleur trouvée dans le mur
lézardé Je t'ai arrachée à tes fissures
Tu tiens toute entière, avec tes racines, dans ma main,
Petite fleur...mais si je pouvais comprendre
Ce que tu es, dans ta totalité, y compris tes racines,
Je pourrais savoir ce qu’est Dieu, et ce qu’est l’homme.
(Jack M, Lyon, et al., A Treasury of Faith and Inspiration [1998], 225)
Le Seigneur posa une question profonde. Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le si tu as de l’intelligence. Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ? Sur quoi ses bases sont-elles appuyées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire, Alors que les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse, Et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ? (Job 38:4-7).
Comment ne pas crier de joie lorsque nous méditons et reconnaissons l'amour et le pouvoir de Dieu tout-puissant? Nous voyons Sa présence tout autour de nous, si nous prenons le temps de chercher. Nous sommes bénis par Sa présence tous les jours.
Le Seigneur, Lui-même, décrit Sa création avec éloquence. Car moi, le Seigneur Dieu, je créai spirituellement toutes les choses dont j’ai parlé, avant qu’elles fussent naturellement sur la surface de la terre ... L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il insuffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante (Moïse 3:5,7).
Plus merveilleux encore, c’est le fait qu’Il n’a jamais cessé de créer et de donner. Cette idée est exprimée avec éloquence dans le poème suivant :
IL DONNE PLUS
Il donne plus de grâce quand les fardeaux augmentent.
Il envoie plus de force quand les travaux augmentent;
Aux afflictions supplémentaires, il ajoute sa miséricorde,
aux épreuves multipliées, sa paix multipliée.
Lorsque nous avons épuisé notre réserve d'endurance,
Lorsque notre force a échoué avant la moitié de la journée,
Lorsque nous atteignons la fin de nos ressources amassées,
le don complet de Notre Père ne fait que commencer.
Son amour n'a pas de limites, sa grâce n'a aucune mesure,
sa puissance aucune frontière connue des hommes;
Car de sa richesse infinie en Jésus,
il donne, donne et redonne.
(Lyon, Poems That Lift the Soul, 105)
Il est non seulement le grand Créateur, mais Il veille toujours sur tout et nourrit Sa création insondable. Toutes les têtes devraient s’incliner et remercier respectueusement le Seigneur tout aimant et attentif.
J’aime chanter. Quelques-unes des plus profondes vérités concernant Dieu et Sa belle création sortent des bouches des enfants lorsqu’ils chantent les cantiques à la fois simples et sincères de la Primaire. Voici l’un de mes préférés.
Mon Père céleste m’aime
Quand j’entends l’oiseau chanter dans les bois,
Quand je vois le bleu du ciel,
Quand je sens la pluie tomber sur mes bras
Ou le vent murmurer son appel,
Et lorsque mon doigt touche une rose
Ou que je sens des lilas,
Je suis très heureux de ce monde si beau
Que le Seigneur a créé pour moi.
(« Mon Père céleste m’aime, » Chants pour les enfants, pp. 16-17)