Avoir le Saint-Esprit avec nous en tout temps est un don que nous recevons après le baptême, c’et le don du Saint-Esprit. Chaque semaine, lorsque nous renouvelons nos alliances en prenant la Sainte-Cène, nous avons la promesse de ce don si nous faisons trois choses. Elles sont énoncées dans la prière de bénédiction de la Sainte-Cène, notamment « disposés à prendre sur eux le nom de ton Fils, se souvenir toujours de lui et garder ses commandements ». Lorsque nous respectons ces conditions, le Seigneur nous fait la promesse que nous « [aurons] toujours son Esprit avec [nous] » (Moroni 4:3). Si nous faisons ces trois choses, nous aurons l’Esprit pour nous guider. Dieu nous accompagnera tout au long de notre parcours terrestre.
La voix de l’Esprit m’a protégé
C’était une journée pluvieuse de la fin du printemps et je venais tout juste de terminer ma journée d’enseignement à l’école de Mountain View, en Alberta. Je me suis dit que je devais rendre visite à ma mère à Raymond à environ 25 kilomètres. Lorsque je suis arrivé à Leavitt, la pluie a commencé à tomber à nouveau, et à Cardston, la pluie s’est transformée en neige. Comme j’étais habitué à conduire dans de telles conditions, j’ai poursuivi ma route, mais en quelques minutes ce qui tombait était alors de la neige molle et épaisse. Je ne voyais rien devant moi et j’ai lentement réduit ma vitesse. Soudain, j’ai aperçu les feux arrière d’une voiture juste devant moi. J’ai instantanément appliqué les freins et ma voiture a commencé à déraper. J’étais convaincu que j’allais heurter la voiture devant moi. J’ai braqué le volant vers la gauche pour dépasser la voiture, mais à cause de la neige, je n’arrivais pas à voir si une voiture venait en sens inverse. À ce moment précis, j’ai entendu une voix crier « Choisis le fossé! ». J’ai tourné le volant et je me suis dirigé vers l’accotement.
Sans aucun avertissement, la voiture devant moi à fait un demi-tour. J’ai vu le visage surpris du conducteur, et j’ai compris qu’il ne savait pas que j’étais derrière lui. Si je n’avais pas porté attention à cette voix, ma voiture aurait embouti la sienne sur le côté. Je suis resté assis dans ma voiture sur l’accotement jusqu’à ce que mes mains cessent de trembler. Ensuite, j’ai repris la route avec une prière de gratitude et je suis rentré chez-moi.
Pendant bien des années j’ai essayé de comprendre comment l’Esprit communique avec moi. Je crois que je m’étais toujours attendu à quelque chose de grandiose, de bouleversant. Cependant, j’ai appris que c’est souvent par des moyens beaucoup plus subtils qu’il le fait. Oui, parfois l’Esprit doit élever la voix selon les circonstances, comme ce fut le cas ce soir de tempête. Nous avons la promesse d’être guidé chaque jour par l’esprit de révélation, mais il nous appartient d’être prêt à écouter et à agir lorsque l’Esprit nous parle.
L’humilité apporte le réconfort
Il y a environ six mois, j’ai eu une autre belle expérience avec l’Esprit. J’adore servir au temple comme servant des ordonnances. C’était un samedi et je me sentais un peu inefficace. Il me semblait que personne ne remarquait mes difficultés et je me sentais très seul. Il me semblait même que mon Sauveur m’avait abandonné. Malgré tout, je souriais et je cherchais des façons de servir.
Après avoir terminé une de mes tâches, je suis retourné vers les vestiaires. En marchant, j’ai jeté un coup d’œil à un tableau accroché au mur. Puis ça a été comme si j’étais pris dans un rayon tracteur qui semblait me tirer devant le tableau. Il représentait le Sauveur tout en haut d’une colline tenant tendrement un agneau dans ses bras alors que le reste du troupeau broutait plus bas. Me tenant là, c’était comme si le Sauveur me parlait directement et dans mon cœur, je sentais qu’il me disait « Bien sûr je sais qui tu es. Je connais tes besoins et tes difficultés. N’en doute jamais. »
C’était comme si j’étais cet agneau dans ses bras, protégé et aimé. Les larmes aux yeux, je sentais l’amour de Jésus m’envelopper et guérir mon âme blessée. Je suis allé rapidement accomplir ma prochaine tâche, je n’avais plus ce sentiment de solitude. Quel beau moment rassurant je venais de vivre. L’Esprit m’avait communiqué l’amour de mon Sauveur. Je n’avais exprimé mes sentiments à personne, mais le Seigneur savait ce que j’avais besoin d’entendre.
Un rêve témoigne de lui
J’ai aussi compris que l’Esprit avait communiqué avec moi dans un rêve. C’était il y a plus de 40 ans. Dans le rêve, je me tenais près de la mer de Galilée où le Sauveur discutait avec ses disciples. Il leur disait que le temps était venu pour lui de partir. C’était très réel. Je me souviens comme il semblait grand, que ses yeux étaient si bleus et comme je voulais désespérément être avec lui. Je me suis agenouillé à ses pieds et je l’ai supplié de m’amener avec lui. Très gentiment et affectueusement, il s’est penché vers moi, m’a tendu la main et m’a aidé à me lever pour me tenir à ses côtés. D’une voix douce, il a dit : « mon fils, cela dépend entièrement de toi. »
J’ai appris de ce rêve que, oui, c’est mon choix d’être avec mon Sauveur et Dieu le Père, mais il y a des choses que je dois faire pour mériter ce privilège. Je dois rester près d’eux, garder les commandements et vivre ma vie en suivant leur exemple.
Au fil des années, j’ai appris que l’Esprit communique avec nous de différentes façons. Parfois il parle fort pour attirer notre attention, parfois il inspire des pensées dans notre esprit et parfois il communique avec nous dans des rêves. Je sais que plus nous nous efforçons de garder les commandements de Dieu, de prendre son nom sur nous et de toujours nous souvenir de lui, son Esprit nous guidera toujours. Il appartient à chacun de nous d’écouter et d’agir lorsque nous recevons des inspirations du Saint‑Esprit. Si nous agissons ainsi, je sais que nous serons toujours guidés pour retourner à lui en toute sécurité.