Enseignez à vos enfants

reading with children

« Et de plus, s’il y a des parents qui ont des enfants en Sion, ils enseigneront aussi à leurs enfants à prier et à marcher en droiture devant le Seigneur » (Doctrine et Alliances 68 :25, 28).

En tant que parents, et en particulier en tant que mères, nous nous sentons souvent dépassés par les attentes que nous pouvons ressentir pour donner le meilleur de nous-mêmes à nos enfants. Nous pouvons parfois avoir l’impression de ne pas en faire assez. Si nous n’apprenons pas à nos enfants à comprendre l’Évangile de Jésus-Christ, la conclusion de Doctrine et Alliances 68 :25 que « le péché sera sur la tête des parents » peut sembler une condamnation plutôt qu’un encouragement. Si c’est ce que nous ressentons, il est peut-être temps de prendre du recul et de réévaluer ce que nous faisons.

Enseigner la doctrine de l’Évangile aux enfants

Joy D. Jones, la présidente générale de la Primaire, a enseigné : « Pour commencer, il est essentiel d’avoir une vision de l’importance de cette responsabilité. Nous devons comprendre notre identité et notre destinée divines, ainsi que celles de nos enfants, avant d’être en mesure de les aider à comprendre qui ils sont et pourquoi ils sont ici » (Une génération qui résiste au péché, Le Liahona, mai 2017).

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Alors, prenez du recul et évaluez si nous faisons les choses simples qu’il nous est demandé d’enseigner à nos enfants à « comprendre la doctrine du repentir, de la foi au Christ, le Fils du Dieu vivant, du baptême et du don du Saint-Esprit par l’imposition des mains, à l’âge de huit ans » (Doctrine et Alliances 68 :25).

Enseignés par des mères fidèles

Considérez les « deux milles jeunes soldats » d’Hélaman (Alma 53 :22). Ils ont combattu vaillamment et n’ont pas craint la mort. Leur confiance et leur foi étaient fortes parce qu’ « ils avaient appris de leurs mères que, s’ils ne doutaient pas, Dieu les délivrerait…Nous ne doutons pas que nos mères le savaient » (Alma 56 :47-48).

Stripling Warriors

J’ai vécu une expérience profonde lorsque j’étais missionnaire au Centre de formation des missionnaires (CFM). Chaque semaine, on nous demandait de préparer un exposé pour la réunion de sacrement, et l’orateur était annoncé au début de la réunion le dimanche matin. Une semaine en particulier, notre sujet était la prière. Alors que je commençais à préparer mon discours, j’ai pensé à la chanson « Ces mots d’amour » (#102, Recueil de Chants pour les enfants), et j’ai su à ce moment-là que ma mère était agenouillée et priait avec ma famille à la maison. Je savais aussi qu’elle prierait toujours pour moi et pour chaque membre de la famille, où que nous soyons dans le monde ou que se passe notre vie. Je le savais grâce à son exemple. Elle m’avait enseigné, comme les mères des « jeunes soldats » l’avaient fait pour leurs enfants, que le Père céleste était là et veillait sur chacun d’entre nous.

Non seulement nous priions souvent en famille, mais il m’arrivait fréquemment, durant mon enfance, de rentrer dans la chambre de ma mère et de la trouver agenouillée en prière.

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C’est ainsi, plus que toute autre chose, que ma mère m’a appris l’importance de la prière. Ses supplications à notre Père céleste ont vraiment calmé toutes mes craintes. Si nous nous efforçons de vivre l’Évangile, nos enfants verront notre exemple, et ils apprendront à suivre nos traces. Nos propres « jeunes soldats » se souviendront de l’exemple que nous avons donné, et ils seront meilleurs grâce à cela.

L’Esprit du Christ guidera pendant une pandémie

En octobre 2014, le président général de l’École du dimanche Tad R. Callister, a donné un discours dans la conférence générale intitulé « Les parents : principaux instructeurs de l’Évangile de leurs enfants » (Le Liahona, novembre 2014).  À cette époque, je ne pense pas que quiconque aurait pu imaginer que nous serions, dans de nombreux cas, les seuls enseignants de nos enfants pendant la majeure partie de 2020 et même 2021. Comme nous sommes bénis d’avoir l’inspiration divine de dirigeants qui reçoivent la révélation de Dieu pour le monde. Le président Callister a conclu : « En tant que parents, nous pouvons avancer avec l’assurance que Dieu ne nous laissera jamais sans aide. Dieu ne nous donne jamais de responsabilité sans nous offrir une aide divine » (Les parents : principaux instructeurs de l’Évangile de leurs enfants). Comme il est rassurant de savoir que, même au milieu d’une pandémie ou que nous essayions simplement de surmonter les difficultés de notre vie familiale bien remplie, Dieu ne nous laissera jamais seuls. L’Esprit du Christ nous guidera, nous orientera, et nous aidera à traverse le jour, la semaine, le mois, et l’année.

Jesus Christ

Enseigner l’évangile du repentir

J’aime que nous devions enseigner l’évangile du repentir. J’aime qu’il soit cité en premier parmi toutes les choses que nous devons enseigner, parce que nous pouvons tous vivre l’évangile du repentir quotidiennement. Nous n’avons pas besoin d’être parfaits. En fait, nous ne pouvons pas être parfaits dans cette vie! Nous avons besoin de nous repentir chaque jour. En essayant, en échouant, et en réessayant, nous vivons le repentir et c’est un excellent exemple pour nos enfants.

C’est ce que j’aime dans les ressources « Viens, suis-moi ». Il n’y a pas vraiment de début et de fin. Cette semaine, nous nous concentrons sur les « Idées pour l’étude personnelle des Écritures » et les « Idées pour l’étude des Écritures en famille et la soirée familiale » pour la semaine du 21 au 27 juin 2021. Il n’est dit nulle part que si nous avons manqué une semaine, un mois, ou une année, nous devons recommencer depuis le début et rattraper le retard. Non, si nous avons manqué une semaine, nous pouvons quand même étudier la leçon prévue pour cette semaine ou une autre leçon mieux adaptée à nos besoins personnels et familiaux. Nous pouvons peut-être discuter de la raison pour laquelle nous avons manqué la leçon et de ce que nous pourrions mieux faire la prochaine fois, puis passer à autre chose. C’est cela vivre l’évangile du repentir : nous tombons, nous nous relevons. Nos enfants apprendront davantage de la manière dont nous réagissons aux erreurs que nous commettons que de mots que nous prononçons.

Titres parentaux éternels

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Peut-être que certaines des paroles les plus profondes de président Callister nous rappellent l’importance de nos rôles sacrés de parents : « Je ne sais pas si, dans la vie à venir, les titres d’évêque ou de présidente de la Société de Secours perdureront mais ce que je sais, c’est que ceux de mari et femme, de père et mère continueront d’exister et seront révérés aux siècles des siècles. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est si important de nous acquitter de nos responsabilités de parents ici-bas afin de pouvoir nous préparer pour celles encore plus grandes, bien que similaires, de la vie à venir » (Les parents : principaux instructeurs de l’Évangile de leurs enfants).

Si nos appels dans l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours sont aujourd’hui temporaires, nos appels en tant qu’époux et épouse, père et mère sont éternels. N’oublions jamais l’importance de ces appels familiaux et l’impact que nous pouvons avoir dans nos foyers chaque semaine en dirigeant et en guidant nos enfants sur le chemin du foyer.