Tabitha et les veuves de Joppé—Disciples de foi et de charité

Tabitha

L’une des questions suggérées pour la soirée familiale dans le numéro du 8 au 14 juillet 2019 de Viens et suis-moi – Pour les personnes et les familles est: « Qu’est-ce qu’Énée, Tabitha et les veuves de Joppé apprennent [à votre famille] sur les vrais disciples ? »

L’une des premières impressions que nous avons eues lorsque nous avons commencé à étudier Actes 9:36-43*, c'est que Tabitha (ce qui signifie Dorcas) reçoit son nom. Lorsque nous pensons à toutes les assemblées de femmes de foi de tout temps, nous connaissons peu sur leurs identités personnelles. Président M. Russell Ballard a déclaré : « En cherchant et en trouvant les femmes dans nos Écritures et dans notre histoire, nous verrons bien mieux le pouvoir et l’influence qu’elles exercent sur la famille, la collectivité, l’Église et le monde.. » (Frère Ballard déclare que les femmes justes sont essentielles à l’œuvre de Dieu, Nouvelles de l’Église, 20 mai 2015).

Ce qui suit sont certaines perspectives que nous avons formulées en étudiant les exemples qu’ont montrés Tabitha et des veuves de Joppé pour être disciple.

Les sœurs de la Société de Secours dans le Nouveau Testament

Tabitha

Selon la première description de Tabitha, elle « was full of good works and deeds which she did » (Actes 9:36)*. Les autres femmes et Tabitha qui habitaient à Joppé, étaient « doers of the word » (Jacques 1:22)*. Elles s’habillaient et s’aimaient physiquement et spirituellement; comme disciples de Dieu, elles habillaient et aimaient les autres en suivant le caractère de la piété, soit la charité, qui est définie comme « l’amour pur du Christ » (Moroni 7:47). Les prophètes Paul  Mormon ont tous deux déclaré sans équivoque que « la charité ne périt jamais ». (1 Corinthe 13:8*; Moroni 7:46).

Tabitha tombe malade et de nombreuses sœurs se sont réunies pour la soigner et répondre à ses besoins. Quand elle est morte, elles « ont lavé » son corps et « laid her in an upper chamber » (Actes 9:37)*. Quand les personnes en deuil ont entendu dire que Pierre est arrivé à Lydda, une ville près de Joppé, ils ont demandé de l’aide. Deux hommes sont allés voir Pierre « desiring him that he would not delay to come to them » (Actes 9:38)*. Les efforts conjoints de ces gens nous montrent davantage que les disciples (mâles et femelles) se sont collaborés les uns avec les autres.

Pour les membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours d’aujourd’hui, Président Thomas S. Monson explique que [traduction] « La référence à Tabitha dans les Écritures laquelle, pour moi, lui décrit comme une femme ‘qui faisait de bonne œuvres et d’aumônes’ définit quelques-unes des responsabilités fondamentales de la Société de Secours, notamment soulager des douleurs, s’occuper des pauvres et tout ce qui y est associé. Sœurs de la Société de Secours, vous êtes vraiment des anges de la miséricorde. Vous le montrez à grande échelle à travers les activités humanitaires auxquelles vous vous engagez pour aider les personnes qui ont froid et qui ont faim, et celles que souffrent un peu partout dans le monde. Vos travaux se font remarquer également dans vos paroisses et dans vos pieux et dans nos missions. Chaque évêque pourrait témoigner de cette vérité. » (“Be Thou an Example,” Ensign, Nov. 2001, 31).**

Les miracles à l’image du Christ continuent

Pierre se retrouvait chez Jaïrus et avait témoigné Jésus qui avait fait disperser la multitude qui pleurait, puis marcher dans la salle où gisait la fille morte, et avait entendu le Seigneur quand Il a dit « Maid, arise » (Luc 8:54)*. Et maintenant, Pierre servait dans la maison du Maître. Quand Pierre est arrivé chez Tabitha, « all the widows stood by him weeping, and shewing the coats and garments which [Tabitha] made, while she was with them » (Actes 9:39)*. Ils voulaient faire savoir à Pierre qu’elle avait bien servi ceux et celles dans le besoin. Puis, il avait envoyé les personnes en deuil, s’est agenouillé pour prier, et tout comme le Seigneur l’avait fait, a prononcé les mots suivants : « Tabitha, arise » (Actes 9:40)*. Tabitha s’est levée, et à l’aide de Pierre, « the saints and widows » ont sont revenus et ont « presented her alive » (Actes 9:42)*.

Peter Heals Tabitha

Cet exemple montre clairement que, à travers la foi et le pouvoir de la prêtrise, des miracles seront toujours présents dans l’Église de Jésus-Christ sur la terre. Comme le prophète l’a clairement enseigné : « c’est par la foi que les anges apparaissent aux hommes et les servent ; c’est pourquoi, si ces choses ont cessé, malheur aux enfants des hommes, car c’est à cause de l’incrédulité, et tout est vain. » (Moroni 7:37). Tout comme Tabitha et les Saints qui étaient ministères à Joppé qui ont veillé sur elle, nous, les Saints des Derniers Jours doivent continuer de croire avec foi aux miracles.

Des forteresses et des sanctuaires centrés sur le foyer

Un autre aspect important dans cette histoire concerne les actions de Pierre qui rend des actes de services aux besoins de Tabitha chez elle. Il s’agit de toute une expérience centrée sur le foyer et appuyée par l’Église. Ainsi la question suivante : Comment devions-nous nous efforcer de mieux protéger et soigner nos familles?

Dans son discours de la Conférence générale d’avril 2019, Elder Ronald A. Rasband nous conseille que « Notre foyer est une forteresse qui nous protège contre les maux du monde. Nous y venons au Christ en apprenant à suivre ses commandements, en étudiant les Écritures et en priant ensemble et en nous aidant mutuellement à rester sur le chemin des alliances. » (Édifier une forteresse de spiritualité, Le Liahona, avril 2019).

house

Soeur Chieko N. Okazaki, pendant qu’elle servait à titre de première conseillère dans la présidence générale de la Société de Secours, avait offert une différente perspective sur les manières à protéger nos foyers. Dit-elle : « Un sanctuaire n’est pas une forteresse qui empêche les personnes d’y entrer; ce n’est pas non plus un mausolée où tout est silencieux. Un sanctuaire est un endroit saint, un endroit où règnent la joie et l’amour. Si votre foyer est un sanctuaire, vos enfants, votre famille et vos voisins le sentiront ». (Sanctuary [1997], 5).

mother and children

Ces deux points de vue sont des manières précieuses de voir la vie de famille, comme souligne La famille : Déclaration au monde, Le Liahona, novembre 2010. « Par décret divin, le père doit présider sa famille dans l’amour et la droiture, et a la responsabilité de pourvoir aux besoins vitaux et à la protection de sa famille. La mère a pour première responsabilité d’élever ses enfants. Dans ces responsabilités sacrées, le père et la mère ont l’obligation de s’aider en qualité de partenaires égaux. » Le concept d’une forteresse accentue l’importance de protection—l’image d’un sanctuaire met l’accent sur l’idée de se nourrir les uns les autres.

Nous sommes tellement reconnaissants que le manuel Viens et suis-moi de l’Église nous invite sans cesse d’étudier les Écritures et de méditer sur les questions importantes dans nos foyers. Nous avons appris l’importance de de s’entraider les uns les autres, de croire aux miracles et de fortifier nos foyers lorsque nous contemplons l’exemple de Tabitha et des veuves de Joppé—des véritables disciples de Dieu.

*La Bible en français n’est pas disponible sur le site français de ChurchofJesusChrist.org 

** Les magazines de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours qui datent avant 2010 ne sont pas encore traduits sur le site français de ChurchofJesusChrist.org.