J’ai vécu quelque chose qui, à première vue, peut sembler terrible. Cependant, quand on examine la situation d’un point de vue spirituel, on peut dire que c’était une série incroyable de bénédictions et de miracles. Cela m’a prouvé que Dieu se soucie vraiment de tous les détails de ma vie et qu’il m’a bénie de façons incroyables.
Je m’excuse de partager quelque chose de très personnel, mais c’est ce qui a lancé tous les autres miracles. Le 13 février 2023, je m’habillais et j’ai remarqué des gouttes de sang sur mon sousvêtement juste au-dessus de mon sein gauche. Ce n’était vraiment pas normal, alors je me suis examinée et j’ai découvert une masse. C’est à ce moment que les miracles ont commencé.
Miracle no 1 : Le miracle, c’est que je ne fais pas ça régulièrement et je n’aurais jamais découvert la masse si je n’avais pas vu le sang. J’ai consulté mon médecin qui a immédiatement communiqué avec le laboratoire de l’hôpital et un spécialiste.
Miracle no 2 : Miraculeusement, j’ai réussi à avoir un rendez-vous pour une mammographie et un IRM la semaine suivante. Il faut souvent attendre des semaines voire des mois pour passer ces examens spécialisés. L’IRM a révélé une masse suspecte et on a conclu qu’il fallait faire une biopsie pour déterminer si cette masse était cancéreuse.
Miracle no 3 : Ce n’était pas un hasard que quelqu’un a annulé son rendez-vous et que j’ai pu avoir ma biopsie le lendemain.
En attendant les résultats de la biopsie, je vivais une période étrange. Je pensais à ma mort possible, mais je n’avais pas peur. Je ne voulais pas souffrir, mais j’étais en paix. J’avais donné ma vie à Dieu pour en faire ce qu’il voulait, ou comme président Nelson l’a dit : « Laissez Dieu prévaloir » (Conférence générale, octobre 2020).
Miracle no 4 : Le 22 mars, j’ai rencontré l’oncologue qui m’a annoncé que les résultats de la biopsie révélaient que j’avais un cancer, mais qu’il avait été repéré à temps. Je n’aurais qu’à subir une tumorectomie plutôt qu’une chirurgie radicale. De plus, je n’aurais pas besoin de chimiothérapie. Ça a été pour moi un très grand soulagement.
Je devais subir ma chirurgie dans moins d’un mois.
Tout d’abord, on m’avait dit que je serais admise à l’hôpital le jeudi 20 avril à 11 h, mais l’heure a été modifiée pour 6 h 30. C’était problématique, car je vivais sur une île et le traversier ne commençait pas à circuler si tôt. Je devrais donc dormir en ville la nuit précédente.
Miracle no 5 : J’ai publié une demande sur la page Facebook de la Société de Secours. Ce que je demandais n’était pas facile, car la personne devait non seulement m’héberger pour la nuit, mais aussi (GROSSE DEMANDE) elle devait me conduire à l’hôpital à temps pour ma chirurgie à 6 h 30. En 30 minutes, une sœur avait répondu à mon message.
Frère Holland a dit : « Mais, lorsque nous parlons des personnes qui sont des instruments entre les mains de Dieu, nous nous souvenons que tous les anges ne se trouvent pas de l’autre côté du voile. Nous marchons et parlons avec certains d’entre eux ici-bas chaque jour » (Conférence générale, octobre 2008, p. 30).
Étant donné la confusion et le stress causés par ma situation, j’avais oublié que je devais trouver un moyen de transport pour me rendre à l’hôpital Comox (60 km plus loin) le jour suivant, le mercredi, pour une petite procédure que je devais subir en préparation pour ma chirurgie du jeudi, et je me suis rendu compte que je devais trouver quelqu’un pour m’y conduire.
Miracle no 6 : Ma fille, qui habite à 150 km de là, a ressenti qu’elle devait m’appeler. Elle a pris congé et est venue immédiatement pour me conduire à l’hôpital Comox le mercredi. Après la procédure, elle m’a laissée chez cette chère sœur où je devais passer la nuit.
Lorsque je me suis réveillée après la chirurgie, je m’attendais à voir ma fille assise près de moi, mais elle n’était pas là. On m’a informée qu’en raison de très forts vents, tous les traversiers avaient dû arrêter leur circulation pour aller vers mon île et en revenir pendant toute la journée.
Miracle no 7: Je reconnais que si l’hôpital n’avait pas avancé ma chirurgie à 6 h 30, je n’aurais pas pu arriver à temps.
J’avais maintenant un autre problème. Je n’avais aucun moyen de rentrer à la maison. L’hôpital était plein, alors je m’inquiétais d’avoir à passer la nuit sur une civière dans le couloir. J’aurais pu demander à quelqu’un de m’héberger, mais je ne pouvais pas demander à la même sœur, car sa chambre d’ami était au sous-sol et je n’avais pas assez d’équilibre pour descendre les escaliers en toute sécurité.
Miracle no 8 : Ma sœur de service pastoral, un autre ange terrestre, m’a téléphoné à l’hôpital. Je lui ai expliqué mon problème et elle a trouvé la solution. Elle a téléphoné à une autre sœur qui est venue me chercher à l’hôpital. Elle m’a ramenée chez-elle où ma nouvelle chambre était seulement à six mètres de la porte d’entrée. J’ai été bien traitée par ces anges merveilleux. Le lendemain, ma fille est venue de Quadra Island et m’a ramenée chez-moi.
Miracle no 9 : Je veux vous raconter un dernier miracle. Mon médecin avait prélevé plusieurs tissus lors de la biopsie afin de confirmer que toutes les cellules cancéreuses avaient bien été enlevées. Lorsqu’il a reçu les résultats de la biopsie, il ne restait rien du cancer. Je n’avais plus de cancer. Tout ça était derrière moi!
Même si je ne sais pas pourquoi il y a des choses qui m’arrivent, je sais que mon Père céleste le sait. Bien que ce soit parfois douloureux, il y a toujours une bénédiction associée à la tribulation. Cette difficulté m’a donné la force de trouver la paix, même si je vis dans « l’œil du cyclone », ce qui fait parfois partie de la vie. Cette paix et cette connaissance sont probablement la plus grande bénédiction et le plus grand miracle de tous.
Avoir la foi nous permet de voir les bonnes choses qui arrivent dans nos vies comme l’œuvre de Dieu plutôt que comme des coïncidences ou de la chance. Reconnaître un miracle fait partie du miracle en soi. Si nous voyons la vie du point de vue de la foi en Jésus-Christ, nos yeux seront ouverts aux nombreux miracles qui se produisent autour de nous. Il y en a partout.