Partageons nos jouets

L’une des premières leçons que nous avons reçues étant enfant était la nécessité de « partager nos jouets ».  C’était une chose très difficile à faire parce que nos jouets étaient les nôtres.  Nous ne voulions pas les perdre.  « Que faire si je ne peux plus les ravoir ou s’ils se font casser ?  Je ne suis pas sûr que je peux faire confiance à personne pour prendre soin de ‘mes’ trésors ».  Ces craintes ont été engendrées parce que nous tenions tellement à nos précieuses possessions que nous sommes devenus réticents à les partager avec les autres.  Avec le temps, nous avons appris que non seulement nos jouets nous étaient retournés, mais que nous pouvions également créer de nouvelles amitiés et avoir de la joie en permettant aux autres de faire partie des choses qui nous rendaient heureux.

Nous avons été bénis avec une possession très précieuse.  Nous avons reçu la lumière et la connaissance que Dieu vit réellement, que Jésus est le Christ et que l’Église de Jésus-Christ a été rétablie sur la terre.  Nous savons que Dieu répond aux prières, que nous pouvons être purifiés de nos mauvaises voies et qu’il y a un prophète vivant sur la terre aujourd’hui.  Aussi précieuses que sont ces vérités, nous sommes réticents à les partager avec ceux qui nous entourent.  Nous ne savons pas si nous pouvons faire confiance aux autres avec ces précieuses vérités ou s’ils sont « prêts » à les recevoir.  Peut-être qu’ils seront choqués ou offensés par ses nouvelles vérités ou les principes que nous voudrions partager avec eux.  On entend aussi les gens dirent : « Je ne sais pas avec qui partager mon témoignage.  Tous les gens que je connais ont déjà un témoignage.   Les autres personnes ne veulent sûrement pas de « mon » cadeau et de cette lumière ».

Comme nous l’avons appris dans notre enfance, nous ne pourrons vraiment apprécier notre témoignage que si nous le partageons avec ceux que nous rencontrons tous les jours.  Nous voulons tous marcher dans la lumière.  Nous voulons tous savoir que nous avons un Père céleste qui nous aime et nous voulons tous savoir où nous pouvons trouver la joie éternelle et le bonheur.  Il y a tellement de gens qui luttent pour savoir pourquoi ils sont  ici, où ils vont et comment ils peuvent  s’y rendre.  La bonne nouvelle que nous apportons au monde est que Jésus-Christ a été envoyé ici par notre Père céleste pour nous montrer qui nous sommes réellement et comment nous pouvons retourner à la maison vers nos parents célestes pour jouir de ce bonheur que nous recherchons tous.

Partager l’Évangile n’est pas si difficile, aussi longtemps que nous ne nous  arrêtons pas pour juger les gens et que nous supposons que nous devons les « préparer » à recevoir ces vérités divines.  L’amitié n’a pas besoin de précéder le partage de ce merveilleux message.  Nous pouvons partager l’Évangile avec n’importe qui, n’importe où, n’importe quand.  Les gens croisent notre chemin tous les jours et chacun d’eux  pourrait être béni d’avoir reçu le message que nous avons à leur apporter.  Il suffit seulement d’agir sur les impressions et les opportunités qui se présentent à nous.  Essayez cela comme critère.  Si une personne vient à cinq pieds de vous et respire encore, elle est prête et qualifiée pour entendre parler  de l’Évangile de Jésus-Christ.  Tout comme l’Évangile apporte la joie dans votre vie, il peut aussi enrichir la vie des autres.

Est-ce que tous ceux avec qui vous partagerez l’Évangile vont l’embrasser?  Absolument pas.  Ce ne sont pas toutes les personnes qui sont prêtes à accepter ce cadeau, mais au moins nous leur aurons présenté avec amour.  Le don du libre arbitre permet à chacun de nous de choisir les choses que nous désirons dans cette vie.  Nous ne voulons pas toutes les mêmes choses au même moment.  Notre tâche est d’aller de l’avant, de partager l’Évangile et de donner l’invitation de venir au Christ.

Dans mes voyages, j’ai passé beaucoup de temps en Afrique pour aider  de nombreux enfants orphelins en région.  Un jour,  j’étais dans un orphelinat avec environ trente enfants de deux ans.  Nous jouions ensemble sur le sol poussiéreux de la cour, juste pour rire et passer un court moment ensemble.  Pendant que nous jouions, la directrice  est arrivée dans la cour avec un gâteau en forme de cœur recouvert de glaçage rose.   C’était le jour de la  Saint-Valentin  et quelqu’un avait offert ce gâteau à l’orphelinat.  Vous devez comprendre qu’un enfant orphelin africain n’a probablement jamais eu un morceau de gâteau de sa vie.  Comme le gâteau se rapprochait  de plus en plus de nous, nos ébats ont immédiatement cessés et l’attention des enfants s’est immédiatement fixée sur le gâteau.  Ils ont été invités à s’asseoir par terre pour recevoir un morceau de gâteau.  Ils se sont assis silencieusement sur le sol ayant les yeux fixés sur le beau gâteau.   Une fois que le gâteau a été coupé en morceaux d’environ un pouce carré, chaque enfant tendit la main pour recevoir sa part.  Ils étaient silencieux, alors qu’ils s’assirent en regardant leur précieuse possession.  Alors qu’ils mangeaient avec appréciation leur morceau de gâteau avec de grands sourires sur leurs visages, j’ai vu un petit garçon qui se tenait à côté de moi.  Il avait un plan.  Il voulait garder le meilleur, le glaçage rose, pour la fin.  Il a commencé à manger son morceau de gâteau du bas en allant vers le haut.  Comme il était sur le point de se régaler du glaçage, quelqu’un l’a heurté par inadvertance et  son glaçage est tombé sur le sol.  Il baissa les yeux et vit avec horreur son trésor et se précipita pour le récupérer.  Il souffla sur la saleté, le mis dans sa bouche et en mordit la moitié.  Ensuite, il se retourna à la recherche d’une petite fille et lui donna la moitié de son glaçage.  Ce jour-là, ce petit garçon m’a enseigné  le véritable amour du Christ.  Il savait d’instinct qu’il ne pouvait pas profiter de sa précieuse possession sans la partager avec quelqu’un d’autre.

Frères et sœurs, nous ne pouvons pas pleinement profiter de l’Évangile de Jésus-Christ à moins que nous le partagions.  En le faisant,  nous  commencerons à sentir un gonflement  dans notre sein et nous commencerons à sentir que notre joie et notre bonheur s’accroissent  et ainsi nous pourrons vraiment  venir au Christ.  C’est ma prière que nous puissions partager ce que nous avons reçu de plus précieux.  Puissions-nous arrêter de juger et commencer à inviter.

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