Après avoir lu et étudié les « pages d’introduction du Livre de Mormon » telles qu’elles sont décrites dans Viens et suis-moi pour la semaine du 30 décembre 2019 au 5 janvier 2020, je fus particulièrement impressionné par la promesse de Joseph Smith qu’une personne « se rapprocherait davantage de Dieu en en suivant les préceptes que par n’importe quel autre livre » (Introduction du Livre de Mormon). En réfléchissant à mes expériences de vie dans la recherche d’une relation plus étroite avec notre Père céleste et Jésus-Christ, je me suis rendu compte que l’affirmation du prophète Joseph Smith était vraie. Trois expériences personnelles d’édification de la foi me viennent particulièrement à l’esprit.
Leçons apprises de l’âge de 12 à 18 ans
Lorsque j’ai assisté à mes premiers exercices d’ouverture des Jeunes Gens et des Jeunes Filles à l’âge de 12 ans, tous les jeunes se sont levés et ont répété à l’unisson : « J’irai et je ferai la chose que le Seigneur a commandée, car je sais que le Seigneur ne donne pas de commandements aux enfants des hommes sans leur préparer la voie pour qu’ils puissent accomplir ce qu’il leur commande » ( 1 Néphi 3:7). Ces paroles m’ont inspiré à vouloir vivre un commandement du monde moderne – la Parole de Sagesse (Doctrine et Alliances 89).
Cela ne fut pas facile pour moi car le tabac, l’alcool, le café et le thé étaient courants dans notre maison familiale. De plus, à la fin des années 1960, bon nombre de mes collègues faisaient des expériences et préconisaient ouvertement des modes de vie faisant appel au cannabis, aux drogues hallucinogènes et aux opioïdes. J’ai parfois hésité à obéir. Cependant, je n’ai jamais été sans aide à cause des conseils justes que je recevais. Des entretiens avec l’épiscopat et des leçons données par des conseillers des Jeunes Gens et des enseignants de l’École du Dimanche semblaient venir aux moments où j’en avais le plus besoin.
Ironiquement, les encouragements les plus forts que j’ai reçus sont venus d’une camarade de classe qui était catholique, au cours de ma dernière année de secondaire. Elle m’a écrit une lettre privée me disant à quel point elle était déçue de me voir assister à une soirée où l’on consommerait de la boisson alcoolisée. D’une certaine manière, elle savait que je faisais partie de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et elle m’encouragea à vivre selon les croyances et les normes de ma foi. Son conseil candide m’aida à résoudre le problème de la loi du Seigneur à propos de la santé. Je décidai donc, de postuler et j’acceptai de commencer mes études de premier cycle à l’université de Brigham Young (BYU). À la suite de ces décisions, je fus béni à plusieurs reprises avec non seulement une bonne santé, mais aussi des « trésors de connaissances » (Doctrine et Alliances 89:19).
Prier pour être guidé
Dans ma jeunesse, je n’avais jamais lu au-delà des chapitres d’Ésaïe dans 2 Néphi. À travers mon premier cours de religion à l’université de Brigham Young (BYU), je fus encouragé à lire le Livre de Mormon d’un bout à l’autre. Lorsque je lus le livre d’Énos pour la première fois, je fus profondément touché. J’avais entendu mon grand-père et mon oncle du côté maternel de ma famille parler souvent de « la vie éternelle et la joie des saints » (Énos 1:3). Je résolu alors, que je devais moi aussi aller dans la forêt et m’agenouiller, afin d’offrir une prière humble « pour mon âme » (Énos 1:4). Il me manquait l’endurance d’Énos pour prier toute la journée et toute la nuit. Néanmoins, je reçu des instructions claires : j’avais besoin de rencontrer l’évêque de l’université et lui avouer mes péchés, afin de commencer le processus de repentance. L’un des conseils de cet évêque fut que je rencontre l’évêque de ma paroisse, ce que j’ai fait pendant les vacances de Noël. Il m’a conseillé de poursuivre mes études à l’université de Brigham Young (BYU) une autre année, afin de me préparer à remplir une mission. Cela semblait être un conseil sage pour moi.
Après avoir terminé mes examens finals et m’être inscrit pour un autre semestre, je décidai de rentrer chez moi pour une brève pause à la fin du mois de janvier. Étonnamment, l’évêque de ma paroisse me téléphona pour avoir un autre entretien avec moi et, cette fois, il m’encouragea à soumettre immédiatement mes papiers pour ma demande en mission. Ma grand-mère, qui m’avait élevé et n’était pas membre de l’Église, fut farouchement opposée à ce que j’abandonne mes études. Elle téléphona à ma mère, qui vivait dans une autre ville, et ensemble, elles essayèrent de me convaincre de ne pas accepter un appel à servir en mission à ce moment-là. Je me souviens de m’être senti très seul et perdu. Je résolus donc de rechercher des réponses en priant. Au bout de trois jours, je reçu une confirmation personnelle que je devais vendre ma voiture, abandonner mes études universitaires, abandonner tous mes biens et répondre à l’appel du Seigneur selon son calendrier.
Un mois plus tard, lorsque je suis parti en mission en Allemagne, ma grand-mère m’a soutenu à contrecœur. Neuf ans plus tard, sur son lit de mort, elle me regarda dans les yeux et me dit que ma décision de remplir une mission fut l’un des meilleurs choix que j’avais faits de ma vie. J’avais appris que la prière était une clé essentielle pour me sortir des défis de la vie.
Être désireux de conseiller et de bénir
Maintenant que je suis « devenu vieux » (Mosiah 1:9), je m’identifie plus étroitement au roi Benjamin. Comme lui, je souhaite exhorter ma famille : « …méditez sur l’état béni et bienheureux de ceux qui gardent les commandements de Dieu. Car voici, ils sont bénis en tout, tant dans le temporel que dans le spirituel; et s’ils tiennent bon avec fidélité jusqu’à la fin, ils sont reçus dans le ciel » (Mosiah 2:41). Mon épouse et moi prions tous les jours pour chacun de nos enfants et petits-enfants. Même s’ils sont dispersés à travers le monde, nous recherchons sans cesse des moyens de leur apprendre que « les voies du Christ mènent au bonheur dans cette vie et à la vie éternelle dans le monde à venir » (« Le Christ vivant »).
Alors que je souhaite aussi être comme Léhi qui, lorsqu’il « devint vieux », bénit chacun des membres de sa famille et parla « à toute sa maison, selon les sentiments de son cœur et l’Esprit du Seigneur qui était avec lui » (2 Néphi 4:12). Pendant les jours qu’il me reste, je pris afin de connaître les moyens de bénir également ma famille et les autres. J’espère particulièrement trouver des moyens de rendre mon témoignage de la vérité et de la puissance du Livre de Mormon. Je sais que le Livre de Mormon est vraiment un autre témoignage de Jésus-Christ et que tout le monde peut se rapprocher de Dieu en se conformant à ses préceptes, plus qu’avec tout autre livre ((Introduction du Livre de Mormon).