Tout a commencé avec un calendrier. Je cherchais un calendrier avec de grands carrés afin de pouvoir y écrire nos horaires de travail et les horaires de nos petits-enfants afin d’être là où je devais être au bon moment. Le plus gros calendrier montrait des ours polaires alors je l’ai acheté pour les carrés. J’ai continué d’acheter des calendriers avec des ours polaires pendant les quatre années suivantes.
Chaque mois, on présentait dans les calendriers un renseignement intéressant et je me disais « Savais-tu cela à propos des ours polaires? »

Comme je parlais tellement des ours polaires, mon fils aîné a acheté des billets pour aller en voir. Mon mari Brett ne s’intéressait pas à ce qui se passait dans le nord du Manitoba. J’ai tout d’abord songé à retourner le billet, mais je savais que mon fils me l’avait donné parce qu’il m’aimait. Alors je suis allée voir les ours polaires. Je n’avais jamais voyagé seule.
J’étais un peu nerveuse et anxieuse le jour où j’ai pris l’avion de la Churchill Airlines pour faire le voyage. Notre hôte était la personne qui avait pris les photos de tous les ours polaires des calendriers que j’avais achetés. Nous sommes arrivés à Churchill au Manitoba et on nous a dirigés vers un autobus d’école qui nous attendait, c’était le seul moyen de transport pour nous rendre à la municipalité de Churchill.
L’autobus était plein et nous étions tous occupés à regarder par les fenêtres. Mis à part les buissons, nous avons vu un immeuble en ciment, et le chauffeur nous a dit que c’était la « prison des ours polaires ». Si un ours polaire causait des problèmes, on le mettait en « prison » où un vétérinaire pouvait l’examiner pour voir s’il avait un problème médical ou s’il devait être isolé pour un certain temps.
Churchill est un très petit endroit, et nous avons poursuivi notre excursion vers le Tundra Buggy. En route, j’ai remarqué une lignée de roches noires et brillantes. Je me suis dit que j’avais déjà vu ça. Puis je me suis souvenu qu’à l’école, j’avais écrit un essai sur le Bouclier canadien.

Nous sommes ensuite arrivés à la baie d’Hudson. L’endroit avait déjà été un site historique florissant, mais l’endroit était maintenant vide et désert. Toutefois, les Tundra Buggy nous attendaient pour nous emmener là où se trouvaient les ours polaires.
C’est à ce moment que je me suis rendu compte que mon voyage était beaucoup plus important pour moi que je ne le pensais. Je réalisais un rêve né de la fascination, mais je ne voyais pas seulement les ours polaires, je voyais le Canada et ce que Dieu avait créé pour moi.

J’étais témoin du caractère unique de la création. Mon amour pour le créateur et pour mon pays grandissait. Je voyais directement le lien entre l’apprentissage (l’acquisition de savoir), l’émerveillement spirituel et la gratitude. De plus, je me sentais brave, une qualité que je ne pensais pas avoir tant besoin tout au long de ma vie.

Nous sommes montés à bord du buggy, ces véhicules sont assez surélevés par rapport au sol. Le chauffeur venait de Terre-Neuve et partageait son temps entre le travail de guide pour l’observation des ours polaires, le rafting en eau vive à Banff et la pêche aux homards. « Une vie de rêve », m’a-t-il dit.
On nous a expliqué les règles. « Si vous allez sur le patio arrière, NE LAISSEZ RIEN TOMBER SUR LE SOL. Si vous échappez quelque chose, veuillez en informer le chauffeur et il ira chercher ce qui est tombé. Nous sommes au pays des ours polaires, et il y a des règles à suivre dans la nature ». Un couple est sorti et a échappé des lunettes de soleil, mais ils ne l’ont pas dit au guide. Il leur a rappelé les règles sans politesse, et il avait raison.

L’hôte nous a dit que nous pourrions être chanceux et qu’un ours polaire pourrait nous donner un baiser. Il a expliqué qu’un baiser c’est lorsqu’un ours polaire s’approche du buggy et regarde à l’intérieur pour voir les passagers. Devinez quoi? Un ours polaire est venu juste à côté du véhicule. Pas de baiser pour nous, mais quelle merveille pour nous d’être aussi près d’un gros ours blanc. J’ai été vraiment surprise par le nombre d’ours qu’il y avait là.
Vers la fin de la journée, le chauffeur a tout simplement arrêté le véhicule et je me demandais pourquoi nous avions fait un arrêt pour regarder ce rocher. Soudain, le rocher s’est levé sur une patte et nous a montré toute la grosseur de ses pattes. Wow! Comme il était facile de me berner. Puis, nous avons pris la route du retour.

Leçons apprises
Qu’est-ce que j’ai appris pendant mon excursion d’une journée?
Je peux être seule et avoir du bon temps.
J’adore passer une merveilleuse journée à apprendre.
J’ai appris à écouter et à faire ce qu’on nous dit de faire.
J’ai appris que le Seigneur aime ses créations et qu’il nous montre son amour en créant des merveilles que nous pouvons appréciées et à propos desquelles nous pouvons apprendre.

Par exemple, saviez-vous que :
Les ours polaires pratiquent la « chasse immobile » (still-hunting en anglais), ce qui signifie qu’ils peuvent attendre plusieurs heures près du trou de respiration d’un phoque pour ensuite utiliser leurs griffes pour le sortir du trou. Ils possèdent aussi un odorat très développé qui leur permet de savoir lorsqu’un phoque se trouve à proximité.
Les ours polaires ont également une peau noire qui leur permet d’absorber le rayonnement du soleil pour les aider à rester au chaud. Les seuls points noirs que l’on peut observer sur un ours polaire sont ses yeux et son nez. Certains vieux chasseurs disent même que l’ours couvre son nez pour que le phoque ne puisse pas le voir.
Pour remercier notre créateur, nous pouvons en apprendre davantage sur ses créations.
« Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon ». (Genèse 1:31)