Voici la branche de Yellowknife NWT

Northern Lights

La petite branche de Yellowknife voit grand - 500 000 milles carré, même.

Les frontières de la Branche de Yellowknife s’éteignent de plus de 500 000 milles carrés. Ainsi, les membres qui désirent se réunir en personne requièrent du dévouement et du sacrifice semblables au dévouement et du sacrifice de Jonah lorsqu’il eut voyagé vers Ninive. Avant la COVID-19, des membres de cette petite branche située dans les Territoires du Nord-Ouest voyaient parfois des centaines de milliers pour se réunir aux soirées et aux réunions.

Beautiful Lake

Mais, les vastes frontières ne sont pas le seul obstacle auquel les membres doivent faire face, surtout dans une branche dont les frontières s’étendent sur une plus grande superficie que toute autre branche de l’Église. Des températures peuvent descendre dans les -50 C, comme l’a témoigné le président Cooper, président de la branche, lorsqu’il tentait de démarrer sa voiture pour se rendre aux réunions du dimanche matin.

Lakeside

Les dévoués de Yellowknife persistent, malgré l’isolement.

Le fait que Yellowknife se retrouve dans une région éloignée pourrait également être décourageant. Yellowknife se situe à 1 454 km au nord de la ville d’Edmonton, dans le Bras-Nord-du-Grand-Lac-des-Esclaves, entre les frontières du Yukon et du Nunavut.

[Traduction] « Il y a certains gens qui croient qu’il est difficile de vivre ici, aux confins de la civilisation, avec bien de la toundra alentour », explique Yvette Cooper, femme du président de la branche. « Il peut être difficile de demeurer actif dans une toute petite branche ». C’est pour cette raison, et bien d’autres raisons, que la participation des membres a tendance à demeurer transitoire.

Sunset

Cela dit, il y a beaucoup de positifs qui servent à pallier tout ce qui est difficile. [Traduction] « Les gens les plus chouettes au monde vivent ici », dit Yvette. « Il y a une sœur à la retraite, Lisette Self, qui voyage en avion jusqu’à son chalet, au milieu de nulle part, pour y passer des mois et des mois. Elle est chaleureusement engagée au service. Je lui ai demandé à une occasion si elle pouvait confectionner quelques dizaines de biscuits ; elle a fini par en confectionner pour toute la branche. Elle est à la fois marrante et humble ».

Frost

La petite branche de 500 000 continue vers l’avant...on ne peut l’arrêter.

Violet Kimiksana demeure à Inuvik, plus de 1 500 km de Yellowknife. Elle publie des messages régulièrement sur le groupe Facebook de la Branche et elle participe aux réunions de la Sainte-Cène sur Zoom.

Il y a aussi Charlie Poon, membre célibataire et nouveau converti de Hong Kong qui se présente en personne tous les dimanches et s’occupe de tous les détails techniques. Il y a bien d'autres gens, mais je ne peux pas les nommer tous. Je suis membre de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours toute ma vie, mais je me dis souvent que « Je pourrais peut-être un jour devenir aussi bon qu’eux », explique Yvette.

Eagles

Mike apprécie la possibilité que lui accorde son appel de président de branche de grandir depuis les quatre dernières années. Même s’il est bien habitué à avoir des postes de leadership dans son travail comme travailleur social et superviseur pour les intervenants pour le maintien de la famille, il déclare qu’il n'aurait jamais pu imaginer « être assez digne pour diriger une assemblée ».

« Il s’agit d’une expérience qui rend humble », exprime Mike, un converti d’il y a 20 ans environ. « Yellowknife est une petite branche et il n’y a pas beaucoup d’aide. Nous nous connaissons tous. Il est tellement évident à quel point je suis humain, à quel point la perfection m'est si loin et à quel point je suis davantage loin d’être la personne que mon Père Céleste désire que je ne sois. Mais Il m'accepte comme je suis, et je fais de mon possible d’être le meilleur de moi-même. Comment devrais-je guider ces gens? C’est de loin mon plus grand défi. La plus grande révélation pour moi, c’est qu’il n’y a personne d’entre nous qui sommes capables au départ de répondre à 100% à nos appels, mais quand nous nous ouvrons à l’Esprit, Il nous fournit un moyen ».

Family
The Cooper Family

Un endroit parfait pour voir des aurores boréales et le dévouement à l’évangile

Les Cooper et leurs quatre enfants ont quitté Edmonton, Alberta, il y a sept ans environ, quand Mike s’est fait proposer un emploi au Winnipeg. Yvette ne se réjouissait pas tellement de la possibilité de quitter la ville où les cinq dernières générations de sa famille avaient grandies.

Yvette le rappelle ainsi : « Je lui ai dit, ‘Nous devons prier à ce sujet’ ». « Nous avons eu comme réponse que nous devrions y aller. Je lui ai dit, ‘Nous devrions prier de nouveau à ce sujet.’ Et encore une fois, nous avons eu l’impression que nous devrions y aller. Je lui ai dit, ‘Nous devions jeûner et prier à ce sujet.’ Mais, la réponse n’a pas changé, « Nous devrions y aller », alors nous y sommes allés. Mais, je ne m’en revenais pas. C’était seulement la 3e fois de ma vie que j'avais quitté la province. »

Malgré l’impression que le Seigneur m’encourageait de déménager à Yellowknife, c’était bien dur pour Yvette qui éprouvait des sentiments de dépression. « Déménager ici, c’était bien difficile pour moi », avoue-t-elle. « Je n’ai jamais vécue loin de ma famille. Ce n’était pas du tout mon plan à moi ; c’était le plan du Seigneur.

Sledding

Yvette se comparait à un papillon qui sortait de son cocon, riant lorsqu’elle se disait être dans l’état de la boue pendant longtemps. Au moment où elle se sentait plus fort, Mike a été appelé comme président de branche. « J’ai pleuré », se rappelle-t-elle. « Je suis enfin sortie de ma dépression et prenait des douches encore une fois. Nous avons refusé l’appel. Mais, lorsque nous rentrions chez nous en voitures, nous avons su que nous dirions ‘Oui’...la prochaine fois. Six mois plus tard, l’occasion s'est présentée et nous avons répondu à l’affirmative.

Entourée de la toundra, la branche de Yellowknife accepte l’isolement comme une opportunité

Les Cooper expliquent qu’ils ont été bénis maintes fois depuis leur décision de déménager à Yellowknife et de servir dans la petite branche où Yvette est actuellement la présidente des Jeunes filles. Certains des enfants ont bien des défis, notamment la dyslexie, le TDAH, l’autisme et le syndrome de la Tourette. Mais, ces enfants ont été bénis de recevoir plus d’aide et d’appui qu’ils auraient pu recevoir à Edmonton. D’autres grandes opportunités sont disponibles les pour enfants, comme les camps culturels, les séances de dépouillement des lapins, les dégustations de délicieux rats musqués et de joues de truite, et les promenades de traineaux à chiens.

Les Cooper ont prospéré dans leurs carrières. Yvette a ouvert une garderie à domicile et Mike œuvre comme travailleur social. Ils ont tous les deux l’impression d’exercer une influence positive dans leur communauté. Selon Yvette, [traduction] « J’ai grandi comme je n’aurais jamais pu grandir à Edmonton. J’ai plus de compassion. J’ai noué des amitiés à la fois belles et profondes. Même quand je sais que la personne ne va pas rester longtemps, j’ai fait de mon mieux pour devenir leur amie, et je vous jure que cela en vaut la peine. »

La région est super belle ; c'est un autre « plus ». Yellowknife est reconnu sur la scène internationale comme étant le meilleur endroit au monde pour voir les aurores boréales. Parmi d’autres autres touristiques figurent la pêche et la chasse au gros gibier.

Sunrise

Les réunions virtuelles? Parfaites pour une petite branche

Les séances religieuses sur « Zoom » ont été une bénédiction à la fois inattendue et importante pour Yellowknife. Elles ont permis à un plus grand nombre de personnes d’y participer, malgré les difficultés. Ruth Johnston, fort probablement le membre de plus longue durée de la branche, préfère participer aux réunions en personne et souhaite y voir plus de 5 ou 10 membres dans la chapelle chaque semaine.

[Traduction] « Nous sommes souvent isolés ici, surtout si nous n'avons pas de famille », exprime-t-elle. « C’est bien triste de voir l’incidence qu’a eu la COVID-19 sur notre branche. Le nombre de membres a diminué énormément ces dernières années. »

Grâce aux membres vaillants et optimistes comme les Cooper et les Johnston - et les restrictions liées à la COVID-19 derrière nous, espérons-le - les réunions en personne devraient bientôt reprendre. Et les membres dans les villages les plus isolés du territoire seront davantage bénis de pouvoir suivre les réunions de culte virtuellement de chez eux.