Je porte un collier qui est engravé avec le mot « illimité »
Je le porte à cause que si souvent dans la vie je me sens très limité, incapable, et pas assez bon. Je porte mon collier pour me rappeler « Avec Dieu tout est possible « (Matthieu 19:26). Quand même que je sais ça, souvent je porte souvent de lourds sentiments d’inadéquation. Quand j’ai ses sentiments je sais que Père Céleste a un travail pour moi à faire et que l’adversaire va me faire douter que je ne suis pas qualifié pour être un instrument dans les mains de Dieu.
Dans ce cas particulier, mon travail consistait à réaliser un vidéoclip pour une chanson de Noël pour enfants intitulée «Né pour être un roi». Cette chanson est tirée du point de vue d'un enfant qui pourrait se demander à quoi cela ressemble de vivre durant le temps quand Jesus Christ était né. C'est une chanson très visuelle qui permet à l'auditeur de se représenter ce qu'il aurait pu être il y a si longtemps.
Dès que j'ai su que je voulais faire un vidéoclip pour cette chanson, l'opposition est entrée en jeu. Et la peur est venue. Je craignais que la température ne soit pas en accord avec nos délais. Je craignais que pas assez d'enfants se portent volontaires pour faire partie du vidéo. Je craignais que nous ne serions pas en mesure de trouver des acteurs. Je me suis inquiété pour les costumes, l’emplacement, les décors, et que les gens ne l’aimeraient pas. Je me suis inquiété puis inquiété un peu plus. Cela m'a fait recouvrir un nuage noir alors que j'avais du mal à en faire une belle expérience. En tant que directeur, ce n’était pas un bel endroit.
Les gens me disaient: «ça va venir ensemble; c’est toujours le cas! »Dans ma tête, je répondais:« Oui, au détriment de la santé mentale de quelqu'un! »C’est alors que j’ai réalisé qu’il me fallait plus de foi. Comme le président Russell M. Nelson l'a prescrit, «La foi est l'antidote de la peur» (Ensign, mai 2014). Il était temps d'arrêter de compter sur moi-même et de penser que je pouvais le faire moi-même et de commencer à faire confiance à notre Père céleste et à son plan pour ce voyage. J'allais apprendre ce qu'il voulait que je sache. Dès que cela me convenait, ma peur s'est dissipée et les choses ont vraiment commencé à se concrétiser. Non seulement cela, j'ai même apprécié le voyage.
Je me souviens que ma plus grande inquiétude était de ne pas avoir un bébé pour jouer le rôle du petit Sauveur. C'était quelques jours avant le tournage, et notre bébé d'origine ne pouvait plus participer en raison d'une maladie. J'avais prié avec foi pour savoir à qui je pouvais demander de proposer leur bébé relativement nouveau. Je ne pouvais penser qu'à une personne. Un de mes amis vient d'avoir des jumeaux pas même une semaine plus tôt. Jumeaux! Je ne pouvais pas lui demander ça, mais son nom me revenait sans cesse à l'esprit. J'ai continué à prier: «S'il te plaît, donne-moi un autre nom! Je ne peux pas approcher cette personne! »Mais la réponse était la même.
Il a fallu beaucoup de foi pour communiquer avec mon ami et expliquer ma situation. Les mots les plus fréquents qui me sortaient de la bouche étaient: 'Pas de pression!' Et 'Tu n’as vraiment pas à le faire!' Encore une fois, je savais que je devais remplacer la peur par la foi. Dès que j'ai fait cela, j'ai commencé à sentir que Dieu était à nouveau responsable. Après mes aventures désespérées, mon amie était heureuse de dire «Oui» et de faire participer ses bébés à cette expérience. Ce n'était qu'une des nombreuses fois où je devais me rappeler de remplacer mes peurs par la foi et de laisser Dieu prendre le relais.
Le jour du tournage fut un autre moment stressant. C'était beau toute la semaine, puis la température est tombé à zéro et appelait pour de la neige. En septembre! C’est l’Alberta, donc ce n’était pas terriblement choquant. Mais c'était terriblement gênant. J'ai eu plus de soixante enfants sur le plateau, avec notre nouveau-né à considérer. Je me suis rappelé d'avoir la foi. Je savais que tout irait bien. Dès le début, je m'étais arrangé pour avoir environ sept ou huit parents sur le plateau pour contrôler la foule au cas où un enfant aurait besoin d'aller aux toilettes ou de se brosser les cheveux.
Leur travail de bénévole est devenu beaucoup plus exigeant, car la température s’est révélé plus difficile. Qui se soucie de se brosser les cheveux quand il y a le nez à essuyer et les mains au chaud? Ce n’était pas idéal, mais comme j’avais ces incroyables parents sur le plateau, je me suis sentie prête à y faire face. Encore une fois, la foi a calmé mes peurs. En fin de compte, nous avons réussi à trouver quelques clips que nous pourrions utiliser pour les enfants qui semblaient ne pas souffrir du vent.
Je pense que ce que j'ai le plus appris de cette expérience, c'est que peu importe le nombre de fois où j'ai laissé mes inquiétudes me dominer, notre Père céleste était là pour me rappeler de choisir la foi. Comme mon collier me le rappelle, je peux faire de grandes choses comme un instrument entre les mains de Dieu. C’est certainement plus facile de faire de grandes choses en sachant qu’il est là pour guider et diriger mon chemin. J'ai toujours besoin de mon père céleste. Quand je mets ma foi en lui, mes peurs peuvent s'estomper et tout est vraiment possible.
Vous pouvez regarder «Né pour être un roi» en cliquant sur le lien ci-dessous:
https://www.youtube.com/watch?v=x9hMtCCd5tU&feature=youtu.be&fbclid=IwAR2P6uZZJydBWE9PJhu2iB3CSZra0LOEPOppLZdD6PFZ1vVpplaTN
Quatrième semaine: Éclairer votre foi
Jésus-Christ a passé une grande partie de son ministère à se soucier des individus, un à un. En suivant l’exemple de la Lumière du Monde, votre foi en Jésus-Christ deviendra de plus en plus ardente.
Lorsque nous tendons la main pour donner comme Jésus a donné, nous attisons finalement la flamme de notre propre foi. Cette semaine, essayez de découvrir d’autres moyens d’augmenter votre foi en réfléchissant aux façons dont votre vie a été illuminée, alors que vous suiviez Jésus-Christ.