Suivre Jésus Christ en écoutant les conseils d’un dirigeant
J’adore écouter la Conférence générale, mais qu’est-ce que je fais avec les mots, l’inspiration et la révélation personnelle que je reçois?
Un des messages clés qui m’a impressionné de la session générale des femmes en 2018 venait de Michelle D. Craig. Elle a dit : « Mais on ressent la paix lorsque l’on sait que pour être meilleur, il ne faut pas nécessairement faire plus » (« Le mécontentement divin », Le Liahona, Nov. 2018).
Cela signifie pour moi, que j’ai besoin du Saint-Esprit pour m’enseigner comment faire bon usage de mon temps et que je peux le faire tout sans surcharger ma vie déjà très chargée. Voici quelques exemples qui viennent de ma vie personnelle.
Prier sur mon appel
Je suis une animatrice pour les Scouts louveteaux de notre paroisse, travaillant avec une douzaine de garçons.
Je travaille avec d’autres animateurs et j’adore cet appel. Puisque je suis enseignante, c’est difficile de conclure mes responsabilités scolaires puis d’arriver aux activités scoutes fraîche et dispose. Je suis aussi une entraîneuse de sports après l’école. Trouver même du temps pour me préparer est souvent difficile. On planifiait une aventure au parc municipal pour nos Scouts et je ne savais pas comment j’allais faire pour aller moi-même au parc pour planifier et tracer le chemin que les Scouts allaient suivre. Pendant que je priais et pensais, l’idée de les faire tracer leur propre chemin comme partie de l’activité m’est venu à l’esprit. Puis, tous ensemble, on marcherait tous les différents chemins. Cette idée a allégé mes anxiétés et a pris beaucoup moins de temps pour préparer.
Le soir avant l’activité, je m’inquiétais encore. J’essayais de trouver le temps de conduire de notre ferme à la ville pour acheter un trésor que j’allais cacher à la fin de chaque chemin. Après que je lui ai raconté mon problème, mon mari a suggéré d’utiliser un peu de la pâte à biscuits qu’on avait dans notre congélateur. Son idée a pacifié mes inquiétudes.
Le lendemain, jour de l’aventure, tout est bien passé. J’ai vu qu’un scout (qui venait des Philippines) avait hâte de faire du toboggan avec un morceau de plastique qu’il venait de trouver. J’ai décidé de rester avec ce scout et son compagnon puisque les deux autres animateurs avaient le groupe en main. J’ai écouté le petit qui racontait combien il s’allait amuser dans la neige avec son toboggan en plastique. Mon cœur était rempli d’amour pour ces deux scouts louveteaux pendant qu’ils marchaient et parlaient. Lorsqu’on a regroupé avec les autres, je me suis rendu compte qu’il valait mieux utiliser mon temps et mes efforts en me rapprochant de ces garçons qu’en seulement planifiant leurs activités. Je sentais comme j’« étais » meilleur sans avoir « fait » plus.
L’inspiration au travail
J’enseigne un cours d’éducation physique au secondaire et on doit marcher huit pâtés de maisons jusqu’au centre communautaire tous les jours parce qu’on n’a pas accès à un gymnase. La classe doit suivre le même chemin et doit rester sur le trottoir. Je ferais tout un plat de ses exigences. Les élèves suivraient les règles pour quelques jours après lesquels ils marcheraient sur les gazons de nos voisins et ils traversaient les rues hors des clous.
Pendant que je priais pour de l’aide, j’ai eu l’idée de faire de la marche un projet qui serait noté. La mise en œuvre de cette inspiration a pris très peu de temps et les problèmes pendant notre marche étaient finis. Encore une fois, je ressentais comme j’« étais » meilleur sans avoir « fait » plus.
Soutenir mon mari
Mon mari est admirable et je dois être plus reconnaissante de lui. Pendant que je cherche à me rapprocher de l’Esprit, je suis inspiré à lui donner une position de priorité dans ma vie. Il est très occupé avec son appel de président du collège des anciens. Quelquefois, même si c’est un peu asticotant, je le rappelle de toutes les choses qu’il doit faire. Par exemple, il s’inquiétait pour les besoins d’une sœur de notre paroisse et voulait la rendre visite. Lorsque j’ai croisé cette même sœur au magasin, je lui ai demandé si nous pouvions la rencontrer ce soir-là. Elle a accepté.
Ensemble, mon mari et moi, nous sommes allés la visiter et nous avons passé un merveilleux moment avec elle. Au lieu de lui énumérer tout ce qu’il devait faire, je l’ai aidé à accomplir cette tâche qu’il trouvait importante. J’ai compris qu’à la fois, on développait notre mariage et on rendait du service à autrui. On « était » meilleur sans avoir « fait » plus.
Ces expériences m’ont aidé à trouver la clé pour mieux utiliser mon temps et mon énergie : il faut que toutes mes actions soient motivées et intentionnelles. Je dois également demander l’aide de l’Esprit pour être meilleur sans forcément faire plus. Dans son discours, Michelle D. Craig a dit : « Le monde se sert souvent du mécontentement comme d’une excuse pour faire preuve d’égocentrisme, se replier sur soi, pour ressasser le passé et s’appesantir sur qui je suis, qui je ne suis pas, et ce que je veux. Le mécontentement divin nous incite à suivre l’exemple du Sauveur, qui « allait de lieu en lieu faisant du bien » (Actes 10 :38*). En empruntant le chemin des disciples, nous recevrons de petites inspirations qui nous inciteront à tendre la main à autrui » (« Le mécontentement divin », Le Liahona, Nov. 2018).
*La Bible en français n’est pas disponible sur le site français de ChurchofJesusChrist.org