« Je sais que les racines sont bonnes » - partie 2

Dans la vie, les choses qui font le plus de mal nous rendre davantage meilleurs

servant vineyard

Où nous figurons-nous dans la vigne?

L’une des clés principales de notre vie de disciple et de membre de l'Église de Jésus‑Christ des Saints des Derniers Jours consiste à travailler de toutes nos forces avec le Seigneur dans Sa vigne pour nourrir et préserver l’« arbre d’origine », l’arbre d'Israël. (Jacob 5:60-61). Cela est parfois appelé le rassemblement d'Israël.

Faire partie du rassemblement d’Israël introduit un dynamique bien intéressant. Au fur et à mesure que l’allégorie se déroule dans les derniers jours, nous sommes présentés non seulement comme des arbres, mais aussi comme des ouvriers qui sont appelés à nous occuper de ces arbres. À titre d’ouvriers, nous sommes responsables de tailler les arbres et de fumer le terrain (ce n’est pas si mauvais), mais comme des arbres allégoriques, nous sommes appelés simultanément appelés à être taillés et fumés.

servant vineyard cares trees

Comme tout le monde qui a servi dans un appel de l’église le sait bien, le service de la prêtrise est tant une question de se raffiner que d’aider d'autrui. Il est donc logique que le Seigneur rende la maison d'Israël responsable des familles les plus difficiles, les arbres les plus sauvages dans le jardin, l’appel unique de bénir les nations de la terre, probablement parce que la maison d'Israël, plus que tout autre peuple, a besoin de travailler avec Lui, à côté de Lui, et recevoir les bénédictions qu’Il nous accorde quand nous rendons service aux autres.

shaking hands

Le Seigneur adore un cœur vaillant

Cela devrait être rassurant parce que, si vous vous retrouvez dans l’erreur (parfois de manière répétitive) ou si vous faites partie d’une famille compliquée, un cœur orgueilleux, ou un caractère imparfait, bienvenu dans la famille d'Israël. Vous êtes en bonne compagnie ici. Et la bonne nouvelle? Aussi imparfait que vous vous croyez être, accepter un appel à servir est fort probablement ce dont vous avez besoin....exactement ce dont vous avez besoin.

Joseph Smith l'expliqua ainsi: « C’est pourquoi, si vous éprouvez le désir de servir Dieu, vous êtes appelés à l’œuvre ; car voici, le champ blanchit déjà pour la moisson, et voici, celui qui lance sa faucille de toutes ses forces amasse des provisions afin de ne pas périr, mais apporte le salut à son âme ». (Doctrine et Alliances 4:3-4, gras et italique ajoutés)

Wheat field

Il est important pour moi de savoir qu’il ne parle pas du fait que nous servons le Seigneur pour sauver l'âme de l'autrui. Nous servons pour servir notre âme personne, « afin d’être innocents devant Dieu au dernier jour ». (Doctrine et alliances 4:2). Si d’autres individus reçoivent ce que nous offrons, tant mieux. C'est parfait quand les choses se déroulent de cette façon. Mais, quand nous décidons de ne pas participer à l'œuvre, c’est notre salut qui est en jeu. Quand nous dégageons ou nous contenons tout simplement de jouer le jeu sans nous ouvrir le cœur a la puissance sanctificatrice de l’Esprit, notre vitalité spirituelle et notre fécondité diminuent. Comme un olivier sauvage seul dans le jardin, nous risquons le péril spirituel parce que nous manquons des possibilités d'être élagués et humbles par les services ecclésiastiques réguliers et par une vie de disciple par alliance.

Les arbres - comme les humains - nécessitent l'émondage

Je ne connais pas grand monde qui aime être élagué et rendu à l’humilité. C’est vrai! Président Hugh B. Brown, un autre qui a de l’expérience à soigner des arbres dans les prairies de l’Alberta, raconte l’histoire d’un groseillier sur son terrain. Il a poussé très haut, mais ne produisait pas de fruits. Il a dû l’élaguer soigneusement. Président Brown avait imaginé comment cet arbre a senti quand il a fallu le couper et en faire une souche. Il imaginait alors l’arbre lui demander, [traduction] « Comment as-tu pu me faire cela? » Je poussais tellement bien. J’étais carrément aussi grand que le verger et l’arbre d’ombrage, mais là, tu m’as réduit à une souche. Et tout ce qui existe dans le jardin me regarderait avec outrage et avec pitié. Comment as-tu pu me faire cela? Je croyais que tu étais le jardinier ici ».

currant bush farmer

En réponse à ce commentaire, Président Brown s’imaginait dire, [traduction], « Mais, voyons petit groseillier, je suis le jardinier dans ce coin, et je sais en quoi je veux te transformer. Si je te laisse aller là où tu voudras, tu n'arriveras jamais à rien. Mais un jour, quand tu es riche de fruits, tu vas bien réfléchir et tu vas dire, [traduction] « ‘merci, Jardinier, de m’avoir suffisamment aimé pour me faire du mal ». (Dieu est le jardinier, BYU Graduation, Brigham Young University, Provo, UT, mai 1968)

Dieu va nous élaguer et nous soigner sans relâche

Lorsque nous avons la volonté d'être obéissants et nous soumettre aux soins du Seigneur, il va nous accorder tant de fruits, malgré des expériences parfois extrêmement pénibles. Et parmi d’une des expériences qu’Il nous accordera se retrouve une relation davantage plus proche avec Jésus-Christ. Il était Lui-même amoindri pour Sa décision de se soumettre à tout ce que Son Père a demandé de Lui...jusqu’à souffrir l’expiation. Tout cela se fut passé dans le Jardin de Gethsémani, dans un verger d’oliviers. Il a ensuite souffert la crucifixion sur la croix qui fut construite d’un arbre qui, au départ, a été abattu, tout comme le Fils de Dieu l’a été. Tout cela était nécessaire pour nous donner la vie éternelle.

Jesus Gethsemane

Au fur et à mesure que nous travaillons à côté de notre Seigneur dans Sa vigne, nous allons fort probablement voir nos imperfections, en témoignant plutôt les manières dont nous sommes ‘sauvages’, comme l’olivier allégorique. Nous pouvons imaginer le Seigneur se demander s’Il devrait nous abandonner, mettre le jardin en feu et peut-être cultiver plutôt des tomates, comme Il l’a fait dans l’allégorie. Mais, bien que Sa première réflexe consiste à abattre l’arbre, nous ferons bien d’écouter le serviteur qui représente Jésus-Christ lorsqu’il implore le Seigneur de la vigne, puis réfléchissez à ce que le Seigneur vous diriez en réplique.

« Mais voici, le serviteur dit au Seigneur de la vigne : Épargne-la encore un peu ». (Jacob 5:50)

Pour ma part, je L’imagine dire, [traduction] « Épargne Chris un peu plus longtemps. Je sais qu’il est ‘sauvage’, ‘imparfait’ et un esprit rebelle. Et parfois, il est trop fier et orgueilleux pour m'écouter. Mais, je l’adore. Je ne l'abandonne pas ». Le Seigneur n’abandonne pas la maison d'Israël. Il n’abonne pas cet arbre. Et il ne vous abandonne pas.

Christ Laments Jerusalem

J’ai mon témoignage de Jésus-Christ. Je sais qu’il vous aime. Il est patient et gentil. Il aime œuvrer avec nous dans le jardin! Il aime nous regarder quand nous plantons la semence de la foi, tout comme j'ai fait avec mon enfant de cinq ans ce printemps. Il aime nous donner un coup de main à arracher les mauvaises herbes par le repentir, même quand nous marchons en erreur sur les hémérocalles pour arracher ces mauvaises herbes. Il aime nous apprendre à regarder vers les cieux et à apprendre davantage sur le soleil et sur la pluie qui apparaissent toujours. Et plus important encore, Il aime nourrir les oliviers à la fois sauvages et rebelles, comme vous et comme moi.