Chaque année, à l’approche de Noël, les sentiments sont partagés. Décorons-nous tôt et est-ce qu’on met beaucoup de décorations ou peu? Les magasins proposent les articles de Noël de plus en plus tôt, faisant de Noël la fête la plus commercialisée de toute l’année. Cela peut nous amener à nous concentrer sur le fait de donner plus de cadeaux, même des cadeaux plus dispendieux et aussi nous pousser à nous assurer que nos enfants ne se sentent pas exclus.
J’aime le livre et le film de Noël «Noël avec les Krank » de John Grisham où le personnage principal fait l’addition du montant qu’il a dépensé l’année précédente pour Noël et décide qu’il économiserait cette somme en ne fêtant pas Noël et décide à la place de faire une croisière. Bien que nous n’allions certainement pas décider de ne pas fêter Noël, notre famille a plutôt préféré de simplifié son approche. Au cours des dernières années, nous avons décidé de nous concentrer sur la raison pour laquelle nous célébrons Noël. Comme l’apôtre Jean a témoigné : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16).
Rechercher des façons de donner comme le ferait le Christ
Il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire pour atteindre cet objectif de vouloir simplifier Noël. La leçon dans Viens et suis-moi - Pour les personnes et les familles pour la semaine du 14 au 20 décembre 2020 suggère de : « Demandez aux membres de votre famille d’emballer des cadeaux les uns pour les autres pour représenter les « dons de Dieu » mentionnés dans Moroni 10:9-16. Ces cadeaux pourraient aussi représenter d’autres bons dons qui viennent du Christ et qu’ils voient chez les autres.
Souvent, nous ne voyons pas les dons que nous avons nous-mêmes, mais nous les observons rapidement chez les autres. Quel beau cadeau ce serait de laisser notre famille se voir comme nous la voyons et, plus important encore, comme notre Père céleste la voit. » Doctrine et Alliances 46:13-25 et 1 Corinthiens 1:1-12 sont quelques autres grandes références de dons spirituels.
En tant que famille, nous avons décidé de pousser cette suggestion un peu plus loin et d’être intentionnel dans les cadeaux que nous nous donnons mutuellement. En faisant cela, nous espérons que Noël sera une expérience plus centré sur la façon de donner comme le ferait le Christ.
Le président Henry B. Eyring a partagé une théorie sur la raison d’offrir des cadeaux que nous pouvons appliquer à notre propre vie: « Lorsque vous êtes le destinataire, vous découvrirez trois choses à propos de ceux qui offrent généreusement des cadeaux : (1) ils ressentent ce que vous ressentez et sont touchés, (2) ils donnent librement, et (3) ils considèrent leur sacrifice comme une bonne affaire » (“Gifts of Love,” [Brigham Young University devotional, Dec. 16, 1980]; speeches.byu.du) *. Maintenant, pour la façon dont on a appliqué ces trois étapes à la famille Zuidhof, je vous parle de chacune d’elle en détail.
Ayez de l’empathie pour les autres
La première étape. Lorsque le donateur « ressent ce que vous ressentez et est touché », cela se traduit par quelqu’un qui est observateur. Afin de faire un bon cadeau, nous devons bien connaître le destinataire. Nous devons savoir qui ils sont et ce qu’ils aiment. Cela peut être aussi simple que de voir le désir chez mon enfant d’être artiste. Elle valoriserait davantage de simples fournitures d’artistes plutôt qu’un téléphone dispendieux. Pour la famille Zuidhof, nous commençons par prendre en considération le destinataire et ce qui est important pour cette personne. Nous voulons qu’elle se sente considérée et comprise.
Partagez sans avoir d’attentente
La deuxième étape. Lorsque nous donnons « gratuitement », nous donnons sans attendre de récompense ni même de réponse. Nous ne pouvons pas offrir de cadeaux en nous attendant à quelque chose d’équivalent ou d’aussi incroyable en retour. Bien que cette étape semble simple, elle peut être l’étape la plus difficile de toutes. Nous essayons de nous apprendre les uns aux autres la façon de trouver de la joie à offrir des cadeaux. Partagez simplement ce que vous avez avec les autres.
Se sacrifier en donnant des cadeaux avec amour
La troisième étape. Considérer que « se sacrifier est une bonne affaire » signifie que nous renoncerons à quelque chose : que ce soit de l’argent, des biens, du temps ou de l’amour. L’exemple évoqué par le président Eyring est celui d’avoir reçu un pot de cerises en conserve. Après la mort de sa mère, sa tante et son oncle ont sacrifié leur propre plaisir d’avoir pu manger ces cerises et ont pris de leur temps en allant visiter la maison de la famille du président Eyring. Ce qu’ils ont reçu en retour de ce simple cadeau fut le réconfort, l’amour et le bonheur que ces cerises apportèrent pendant ce tendre moment.
L’autre élément clé de cette étape est de ne pas mentionner le sacrifice que nous faisons. Le roi Benjamin a clairement enseigné : « …ne sommes-nous pas tous mendiants? Ne dépendons-nous pas tous du même Être, Dieu, pour tous les biens que nous avons, à la fois pour la nourriture et le vêtement…Et a-t-il souffert que vous mendiiez en vain? Non; il a déversé son Esprit sur vous, et a fait que votre cœur soit rempli de joie…Et maintenant, si Dieu, qui vous a créés, dont vous dépendez pour votre vie et pour tout ce que vous avez et êtes, vous accorde tout ce que vous demandez de juste…Oh alors, comme vous devriez vous accorder les uns aux autres des biens que vous avez » (Mosiah 4:19-21). Lorsque nous offrons des cadeaux, nous partageons simplement les bénédictions que Dieu nous a accordées.
Dans “Give a Gift of Love: A Christmas Message from the First Presidency to the Children of the World” (Friend, Dec. 1996)**, la Première Présidence le dit encore mieux: « …en offrant des cadeaux avec amour, une grande joie entrera dans nos vies. » En donnant aux autres, nous recevrons plus que ce que nous aurions pu imaginer en retour. Lorsque nous sacrifions quelque chose pour quelqu’un d’autre, nous avons une plus grande joie que leur propre joie. La troisième étape pour la famille Zuidhof est de donner une partie de son cœur avec chaque cadeau : sacrifier quelque chose pour quelqu’un d’autre.
C’est cela – le guide ultime de la façon d’offrir des cadeaux! Pas du tout comme on le fait dans le monde, mais depuis quand les voies du monde dépassent-elles les voies de Dieu? Les dons de Dieu sont plus grands que nous ne pouvons même l’imaginer. Nous devons réfléchir aux raisons pour lesquelles nous célébrons Noël. Notre Père céleste nous a fait le plus grand cadeau et sacrifice de tous : son Fils unique, Jésus-Christ.
Nous n’avons pas à renoncer à la tradition d’offrir et de recevoir des cadeaux. Ce n’est pas la manière de Dieu. Faisons en sorte que les cadeaux que nous offrons signifient quelque chose de spécial.
*Ce discours n’est pas disponible en français
**Cet article n’est pas disponible en français