Notre participation aux recherches d’histoire familiale et au travail au temple nous révélera les grands miracles et l’œuvre magnifique de notre Sauveur et Rédempteur Jésus‑Christ. Comme l’a promis le président Nelson, nous pouvons « [nous] attendre à recevoir des réponses à [nos] prières, des révélations personnelles, une plus grande foi, de la force, du réconfort, davantage de connaissance et plus de pouvoir » (Russell M. Nelson, « Réjouissons-nous du don des clés de la prêtrise », Le Liahona, mai 2024).
#écoutez-le
La recherche en histoire familiale est une bénédiction qui m’a enseigné à suivre le conseil #Écoutez-le. Parfois, l’Esprit peut être subtil alors qu’à d’autres moments il peut être tellement clair. Je me suis souvent assise à l’ordinateur en me demandant lequel de mes ancêtres avait besoin de moi ce jour-là. Comme c’est souvent le cas pour les missionnaires qui sont conduits à la porte d’une certaine maison, il m’est impossible de nier que l’Esprit m’a conduite à une certaine personne puis aux documents dont j’avais besoin. Un moment de mentorat.
L’Esprit a été l’instrument qui a guidé mes efforts pour aider les autres. Tout en aidant des usagers au Centre d’histoire familiale (maintenant appelé Centre FamilySearch), il y a eu des moments où, lorsque je regardais leur tableau d’ascendance, l’Esprit m’inspirait à chercher un certain ancêtre. Souvent, ce n’était pas l’ancêtre qu’espérait trouver l’usager. Je l’encourageais à mettre temporairement de côté son intention première. Lorsque la personne acceptait de porter son attention ailleurs, nous trouvions les registres nécessaires en l’espace de quelques minutes.
J’aime beaucoup ce travail rempli d’inspiration et de miracles. Les possibilités d’apprendre à mettre en application le conseil « #Écoutez-le » sont innombrables.
Service
« Le fait d’accomplir régulièrement des ordonnances pour nos ancêtres dans le temple nous apporte une confirmation douce et sûre que la vie continue au-delà du voile. » (Neil L. Andersen, « Les temples, des maisons du Seigneur qui parsèment la terre », Le Liahona, mai 2024).
On m’a posé cette question : Quelle est la différence entre faire la recherche et amener le nom de notre ancêtre au temple et l’option « Ordonnances prêtes »?
L’option « Ordonnances prêtes » vous permet de sélectionner une personne et d’accomplir une certaine ordonnance pour elle. Il peut s’agir d’un de vos ancêtres ou d’une personne dont le nom se trouve dans les registres du temple. Vous pouvez accomplir cette ordonnance et ne plus jamais revoir ce nom. Cela me fait penser aux nombreuses personnes avec qui les missionnaires prennent contact. Les missionnaires les rencontrent et ne les servent qu’une fois.
Lorsque vous effectuez une recherche sur un ancêtre, vous établissez une plus longue relation avec cette personne. Vous passez du temps avec elle pendant que vous cherchez des renseignements, puis vous pouvez la servir cinq autres fois en accomplissant les ordonnances par procuration pour elle. Vous servez une personne plusieurs fois. C’est comme un missionnaire qui retourne enseigner une même personne plusieurs fois. Une relation plus profonde est possible.
Les deux options constituent deux façons différentes de servir. Chacune d’elle permet de fournir un service essentiel. Le choix est le vôtre. Je vous encourage à essayer les deux au cours de votre vie. Chacune vous apportera des bénédictions. Ce sont-là deux façons d’aider un ancêtre à avancer sur le chemin des alliances.
Guérison
Beaucoup de personnes souffrent immensément au cours de leur vie mortelle. Elles ressentent de la tristesse, sont victimes d’abus, sont privées d’amour, et la liste pourrait être longue. C’est en Jésus‑Christ que nous trouvons l’amour que nous ne recevons pas. C’est grâce à son sacrifice expiatoire que nous pouvons être guéris de toute affliction et de toute blessure que ce soit dans cette vie ou dans la vie à venir. La possibilité demeure la même.
Nous devons tous accroître notre foi, notre repentir, notre amour et notre sanctification, peu importe de quel côté du voile nous nous trouvons. En effectuant des recherches, j’en suis arrivée lentement à reconnaître que mes ancêtres sont de vraies personnes qui ont vécu et qui ont connu la joie et la peine, des difficultés et des tribulations, l’amour et la tristesse. Tout comme moi, ils ont besoin de guérison, d’un baume sur les blessures subies dans cet espace mortel.
L’œuvre de l’histoire familiale est une occasion de guérison, de guérir de relations, de guérir un cœur brisé, d’apporter la guérison et le réconfort aux personnes séparées par la mort. Tellement de blessures peuvent être guéries grâce à l’histoire familiale et aux ordonnances du temple. Cette guérison peut avoir lieu des deux côtés du voile.
Dale G. Renlund enseigne : « L’œuvre de l’histoire familiale et du temple [donne] le pouvoir de guérison nécessaire. […] Dieu, dans sa puissance infinie scelle les personnes et les familles, quelles que puissent être les tragédies, les pertes et les souffrances. » (Dale G. Renlund, « L’œuvre de l’histoire familiale et du temple : scellement et guérison », Le Liahona, mai 2018).
En tournant nos cœurs vers nos ancêtres, notre cœur peut être guéri et nous pouvons offrir cette possibilité de guérison à d’autres personnes qui ont déjà traversé le voile.
Offrande d’amour
Les gens entrent dans nos vies pour différentes raisons et y demeurent parfois pour longtemps, mais parfois non. Certains ne sont avec nous que pour un court moment, mais ces rencontres peuvent être puissantes et changer nos vies. Je me demande parfois si ces moments d’il y a des dizaines d’années devaient arriver afin que des événements nécessaires se produisent plus tard, un peu comme se questionnait Esther : « Et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que [je suis] parvenue à la royauté ? » (Esther 4:14).
J’ai eu la chance unique de « [présenter] au Seigneur une offrande avec justice. » Doctrine et Alliances 128:24). Tout a commencé par un article que j’ai écrit et dans lequel je racontais un souvenir d’un bon ami de ma jeunesse. J’ai eu le profond désir de chercher mon ami, puis, en faisant une recherche dans internet, j’ai découvert qu’il était décédé 20 ans plus tôt.
Ma passion pour l’œuvre de l’histoire familiale m’a poussée à le chercher dans familySearch. Puis, après l’avoir trouvé, j’ai constaté que ses ancêtres n’étaient pas là. J’ai été inspirée à les trouver, à vérifier les renseignements à leur sujet et à le réunir avec sa famille. Ma situation actuelle m’a permis de faire ça. J’ai ressenti, comme je le ressens en ce moment même, la douce présence de mon ami. Je crois que ce don de mon temps et de mes efforts, ainsi que les compétences que je possède constituent une offrande acceptable. Je suis reconnaissante de cette expérience tout à fait unique.
Avant, j’aurais ressenti de la frustration à cause de la règle qui m’empêche d’accomplir les ordonnances du temple pour la famille de mon ami parce qu’il ne fait pas partie de ma propre famille, mais ma foi a grandi. Je reconnais que les règles sont connues des deux côtés du voile. Si je fais ma part, les règles peuvent fonctionner selon la volonté du Seigneur.
Le moment où l’on fait les choses est essentiel alors peut-être que les renseignements que j’ai inscrits en suivant les règles seront trouvés et utilisés un jour par ses enfants aimants ou ses petits-enfants. Les prières prononcées de l’autre côté du voile peuvent produire des miracles dans le cœur et dans la vie de sa postérité. Mes efforts présents peuvent être reçus comme un don d’amour dans les temps à venir.
Les bénédictions que nous accorde notre Père céleste lorsque nous participons à tout type d’activité de l’œuvre de l’histoire familiale sont nombreuses et variées. Mes expériences m’ont appris que l’écriture dans Malachie s’applique aussi à cette œuvre :
« Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, Dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. » (Malachie 3:10).