Être cordial et accueillant avec les autres

Être cordial et accueillant avec les autres

Cela veut dire démontrer notre amour, le véritable amour du Christ, les uns envers les autres et envers notre prochain. N’est-ce pas ce que l’Évangile et vivre l’Évangile signifie? L’amour? On nous dit que « … Dieu est amour. » (1 Jean 4:8)

En tant que Saints des Derniers Jours, nous avons des croyances qui sont différentes de celles des autres confessions chrétiennes dans le monde. Alors, que nous savons que ces croyances viennent de Dieu, elles nous lient et nous séparent aussi du reste du monde.

-Nous croyons que nous sommes les enfants littérales de parents célestes aimants : une mère et un père.

-Nous croyons que Dieu le père et Jésus-Christ ont des corps physiques de chair et d’os.

-Nous croyons dans les familles éternelles et le mariage céleste.

-Nous croyons que si nous acceptons pleinement l’Évangile et ses ordonnances, que si nous nous repentons et recherchons à suivre le Christ, nous pourrons en fait un jour nous-mêmes devenir des dieux.

Ce sont des croyances assez étonnantes; elles nous unissent et nous aident à ne faire qu’un. Voilà en fait ce que nous voulons devenir en tant que peuple ; nous recherchons à être un. Il nous est commandé, « …Soyez un; et si vous n’êtes pas un, vous n’êtes pas de moi. » (Doctrine et Alliances 38 :27)

Où allons-nous apprendre à être un peuple uni? Où apprenons-nous à « ÊTRE UN »? Où trouvons-nous cet exemple de communion parfaite, cette paroisse parfaite ou ce pieu où on s’aime les uns les autres et où on est cordial et accueillant?

La réponse, comme toujours, se trouve dans les Écritures. Nous faisons référence à nos pieux dans l’Église comme étant des pieux en Sion et c’est dans l’exemple scripturaire à propos de Sion, que nous pouvons apprendre ce que nous devons faire pour le devenir en tant que peuple. « Et le Seigneur appela son peuple Sion, parce qu’il était d’un seul cœur et d’un seul esprit, et qu’il demeurait dans la justice; et il n’y avait pas de pauvres en son sein. » (Moïse 7 :18)
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N’est-ce pas ce que nous essayons de devenir en tant que peuple? Un peuple de Sion? Si c’est ce que nous sommes, nous devrions arriver à être d’un seul cœur et d’un seul esprit. Maintenant, cela peut sembler un commandement vraiment grand. Je lutte pour l’obtention d’une telle unité, même au sein de ma famille. Mais si nous voulons vraiment être disciples du Christ, c’est donc ce que le Seigneur s’attend de nous. Maintenant, si vous vous sentez un peu dépassés par une telle attente, je vous rappelle qu’il a fallu 365 ans à Énoch avant d’arriver au point où les gens devinrent tellement justes qu’ils furent enlevés au ciel.

Donc, si nous voulons être comme le peuple de Sion, nous devons vraiment apprendre à nous aimer les uns les autres. Où commencer? Eh bien, les instructions au foyer et les visites d’enseignement sont des moyens que nous avons pour mieux nous connaître. Que savons-nous au sujet des familles que nous visitons? Cherchons-nous vraiment à les connaître ou est-ce seulement un assignement? Est-ce que nous recherchons des occasions de les servir et de les aider? Connaissez-vous leur besoins, leurs anniversaires, leurs problèmes de santé et leurs luttes? Que faisons-nous en dehors des responsabilités qui nous sont assignées pour vraiment essayer de se connaître les uns les autres?

Lorsque mon épouse et moi avons déménagé pour la première fois dans une nouvelle paroisse il y a environ 27 ans, nous avons vraiment eu l’impression que nous étions des étrangers. Nous n’avons pas été très bien accueillis et nous nous sommes sentis en dehors du cercle des gens qui formaient cette paroisse. Alors que mon épouse et moi partagions ce que nous ressentions, nous avons décidé de faire quelque chose à ce sujet. Nous avons commencé la tradition d’inviter des gens à souper. Si une nouvelle famille déménageait dans la paroisse, nous les invitions à la première occasion. De cette façon, nous sommes arrivés à bâtir des relations profondes et significatives avec les nouveaux membres de la paroisse et ainsi remplir notre besoin personnel de faire partie de cette paroisse.

Mon histoire préférée d’avoir invité une famille à souper c’est produite bien avant que nous ne déménagions. Il y a 35 ans, lorsque mon épouse et moi nous nous sommes mariés, nous avons dû quitter notre paroisse de Jeunes-Adultes d’Edmonton pour faire dorénavant partie de la redoutable ‘paroisse des adultes’. La première semaine dans notre paroisse, un jeune couple de notre âge s’est assis à côté de nous. Chris et Mina Miller était nouvellement mariés eux aussi et nous avons appris qu’ils habitaient près de chez nous. Nous les avons immédiatement invités à souper.
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Ils sont venus souper le dimanche suivant après les réunions de l’Église. Comme nous approchions de la porte de notre petit appartement un nuage de fumée nous a accueillis. J’avais réglé la minuterie de la cuisinière pour arrêter la cuisson des heures avant que nous arrivions à la maison, mais nous ne l’avions jamais utilisé et elle ne fonctionnait pas. Nous avons éteint l’avertisseur de fumée et le four, avons gratté ce qui était brûlé sur le jambon, cuit quelques pommes de terre de plus (tout ceci était avant l’époque des micro-ondes) et nous nous sommes assis devant un repas à peine mangeable. Cela a créé un souvenir qu’aucun de nous ne pourra jamais oublier et cela a aussi créé un lien qui dure encore aujourd’hui.

Voilà le genre de relation que nous pouvons développer dans notre paroisse ou notre pieu. Ce sont ces genres de relations qui vont tellement plus loin que la simple cordialité. Ce sont des relations qui sont « d’un seul cœur et d’un même esprit ».

Maintenant, j’aimerais suggérer un autre niveau d’amour, de fraternité et de cordialité. Que dire de ceux de notre paroisse que nous voyons peut-être comme étant différents de nous? Ceux de différentes races ou de différentes cultures? Qu’en est-il de ceux qui souffrent d’une variété de syndromes ou de problèmes de santé? Que faisons-nous pour aller vers eux? Est-ce que nous cherchons à les éviter parce que l’on est inconfortable avec eux ou avons-nous plutôt l’amour pur du Christ dans notre cœur et recherchons à leur tendre la main pour les édifier, pour les aider et bénir leurs vies? Comment le Christ traitait-il ceux qui souffraient? Oui, il avait le pouvoir de les guérir, mais nous avons le pouvoir de les aider à guérir leurs cœurs, lorsque nous recherchons des occasions de se lier d’amitié avec eux, et leur tendons la main parce que nous les voyons comme des enfants spéciaux de Dieu.

J’ai vraiment le désir de vivre en Sion. Est-ce que c’est aussi votre désir? Si cela est le cas, nous avons la possibilité de créé un endroit comme Sion, un réel endroit appelé Sion, ici, dans nos propres pieux et paroisses. Pour être comme une Sion, nous devons être d’un seul cœur. Choisissez-vous aujourd’hui d’obéir au commandement du Sauveur d’être un et de tendre la main à ceux qui vous entoure dans l’amour et la fraternité?

Dans la plus belle prière peut-être jamais offerte dans les Écritures, que le Sauveur a formulée et qui est devenue et connue comme la grande prière d’intercession. Dans cette prière, il a prié pour ses douze disciples, non seulement pour eux, mais aussi comme il a dit, « …Ce n’est pas seulement pour eux que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous …. » (Jean 17 :20-21). C’est vous et moi. Dans ces quelques mots, il a clarifié comment l’Évangile de Jésus-Christ peut changer les cœurs afin que nous soyons un.
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Celui qui a donné sa vie pour nous, a aussi prié pour nous, pour que nous soyons un; pour que nous nous aimions les uns les autres. Je prie pour que nous recherchions à être un, à s’aimer et se servir les uns les autres, à mieux se connaître les uns les autres, et qu’ensemble, nous puissions rechercher à construire notre propre Sion.