Nous sommes invités à nous préparer pour la conférence générale en réfléchissant aux questions qui pèsent sur notre esprit, en les écrivant, puis en écoutant les réponses que le Seigneur nous envoient par l’intermédiaire de ses serviteurs. Mais je sais aussi que c’est vrai qu’en plus de répondre à nos questions, le Seigneur peut aussi avoir d’autres choses à nous dire. Ainsi, nous devons être ouverts à tous les messages que Dieu peut avoir pour nous. Ce fut le cas pour moi lors de la conférence d’avril 2021.
Se préparer pour la conférence en ayant en tête nos préoccupations et nos questions
La semaine précédant la conférence, j’ai passé du temps avec l’une de mes meilleures amies alors qu’elle se préparait à se faire enlever une tumeur au cerveau. Puisque la chirurgie aurait lieu le mardi suivant la conférence, toutes mes prières pendant la conférence étaient pour elle, afin que la chirurgie puisse être un succès et que sa famille puisse avoir la force nécessaire et ressentir la paix. Je prévoyais être réconfortée et ressentir la paix pendant la conférence en entendant parler de Dieu guérissant les malades et les affligés.
Pourtant, au début de la conférence l’Esprit commença à me dire une histoire différente. Au cours des cinq dernières années, un certain nombre de mes amis(es) les plus chers(ères) et certains de mes être chers ont perdu leur témoignage de l’Évangile et ont quitté l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Bien que mon amour pour eux n’ait jamais diminué, je me suis souvent demandée : Aurais-je pu faire plus pour les aider et leur montrer ma propre croyance dans le Sauveur?
En discutant récemment de l’Évangile, un être cher m’a simplement dit : « Soit que tu aies raison, soit que j’aie raison. » Parce que je me soucie tellement de cette personne, j’ai été amenée à une introspection plus profonde de mon témoignage. Bien que ma foi ait toujours été forte et inébranlable, j’ai commencé à me demander si je connaissais et croyais vraiment tout au sujet de cet Évangile rétabli. Oui, ces questions pesaient sur mon cœur, mijotaient au plus profond de moi, alors que je ne pensais qu’à mon amie bien-aimée souffrant d’un cancer du cerveau.
Réponses du prophète vivant
Tandis que les orateurs se levaient, l’un après l’autre, session après session, l’Esprit ne me parlait pas de mon amie, l’Esprit me parlait des questions qui mijotaient au plus profond de moi. C’est le discours du président Russel M. Nelson, dimanche matin, qui a répondu à de nombreuses questions que je me posais. Il m’a rappelé que la foi en Jésus-Christ et en notre Père céleste est difficile et exige des efforts continus, mais c’est aussi le plus grand pouvoir dont nous disposons dans cette vie. Il a dit : « la réponse à chacune de vos difficultés est de grandir votre foi » (« Le Christ est ressuscité; la foi en lui déplacera des montagnes, » Le Liahona, mai 2021; italiques ajoutés). Je me suis regardée et je me suis demandée si j’essayais d’augmenter ma propre foi face à mes inquiétudes et à mes questions.
Le président Nelson a de nouveau souligné la promesse du Christ lors du sermon sur la montagne: « ‘Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe’ (Matthieu 7:8). Dieu sait ce qui aidera notre foi à grandir. Demandez et demandez encore » (« Le Christ est ressuscité; la foi en lui déplacera les montagnes »). Avais-je vraiment demandé avec un cœur sincère? Ai-je vraiment écouté pour savoir si le Christ frappait à ma porte?
De mon côté, est-ce que je frappais assez fort pour être entendu, ou est-ce que je tapais seulement à la porte du Seigneur?
Le président Nelson a dit: « choisissez de croire en Jésus-Christ. …Étudiez avec le désir de croire non avec l’espoir de trouver un défaut dans le tissu de la vie du prophète ou une incohérence dans les Écritures » (« Le Christ est ressuscité; la foi en lui déplacera les montagnes »). Bien que je n’aie pas recherché de défauts, ai-je cherché avec une véritable envie de croire? Il m’a parlé quand il a appelé tout le monde à « choisir de croire ». J’aime cela! Le discours du président Nelson, qui était préparé pour toutes les personnes sur la terre, m’a vraiment frappé de façon directe par laquelle un Père céleste aimant me parlait spécifiquement et répondait aux questions que j’avais nichées tranquillement dans mon cœur.
J’ai la foi. J’ai toujours eu la foi, mais sans travailler pour la faire grandir, ma foi était devenue stagnante et non quelque chose que je chérissais. On m’a rappelé que je devais faire l’effort de garder son importance. Je sais très bien que même si je suis capable de rentrer dans toutes mes jeans préférées, si je ne mange pas sainement et ne fais pas d’exercice; je ne pourrai plus bientôt les porter.
La foi doit être considérée de la même manière. Je devrais éviter les choses qui m’éloignent de mon « but qui est la foi ». Chaque jour, je dois choisir de prier de manière significative, de lire mes Écritures et de partager ce que j’apprends avec ma famille.
La foi en Christ peut déplacer les montagnes dans notre vie
Mardi, ma chère amie est allée se faire opérer. C’était une craniotomie massive qui a duré plus de six heures. Dans un texte de son époux le matin de la chirurgie, j’ai découvert que la conférence générale m’enseignait également sur sa situation.
Son époux a écrit: « Je l’ai bénie afin qu’elle sache que sa foi pouvait déplacer les montagnes dans sa vie, comme c’était la chose que le Président Nelson avait dit lors de la conférence juste la journée auparavant. Cette montagne d’épreuves, qui pour beaucoup peut sembler insurmontable, peut être déplacée par la foi. La sienne, celle de notre famille et la foi, les prières et le jeûne de centaines d’autres. »
Leur foi m’inspire. J’ai vu sa croyance en Christ briller depuis que son diagnostic a été posé. Elle croit aux miracles et dans le fait que Dieu a le pouvoir de tout faire, mais elle a également confiance en sa volonté et dans le fait que Dieu fait les choses en son temps.
Cette épreuve à laquelle elle fait face me terrifie. Pourtant, dans sa belle force, mon amie m’a dit qu’elle espère que cela a aidé à renforcer la foi des autres en Dieu et les a rapprochés de lui. Je sais que c’est le cas pour moi. Je n’ai jamais prié avec autant de foi en sa puissance depuis très longtemps. J’aurais aimé ne pas avoir eu besoin de cette expérience terrifiante pour m’inciter à m’agenouiller et à déverser mon cœur dans la prière plusieurs fois par jour. J’aurais aimé faire cela depuis le début. Maintenant, j’espère que je n’oublierai pas les leçons que cette expérience m’apprend. J’espère que la foi inébranlable en la puissance de Dieu continuera dans ma vie et que j’appliquerai mes prières sincères à mes enfants, à mon foyer et à tous ceux qui m’entourent.
Le discours du président Nelson était exactement ce que j’avais besoin d’entendre au moment où j’avais besoin de l’entendre. J’ai foi en notre Père céleste et j’ai foi en son Fils unique et en mon frère Jésus-Christ. J’ai foi dans le prophète vivant et ordonné par le Christ : le président Russell M. Nelson. J’ai foi qu’en m’efforçant de renforcer ma compréhension et ma connaissance de l’Église rétablie de Jésus-Christ, mes prières seront entendues et exaucées. Ces réponses peuvent venir dans mon cœur par l’intermédiaire de l’Esprit ou en entendant la voix du prophète et des apôtres de Dieu. Je suis tellement reconnaissante pour la conférence générale qui est un don par lequel je peux avoir une autre façon pour que Père céleste puisse directement me parler.