« C’est le temps » 2014

« C’est le temps » 2014

En août, l’été dernier, environ 450 jeunes filles sont venues à Camp Barnard, un camp de Scout Canada de 250 acres situé dans le sud de l’île de Vancouver. Elles étaient là pour participer à un camp provincial des jeunes filles de cinq jours en C.-B. dont le thème était « C’est le temps ».

La directrice du camp, Brenda Molnar, a précisé que chacune des 175 personnes bénévoles ont consacré des centaines d’heures pour préparer l’événement. Des jeunes filles âgées de 12 à 18 ans des quatre coins de la province, de Smithers à Sparwook et de Fort St. John à Victoria étaient toutes au rendez-vous pour se rencontrer, créer de nouvelles amitiés et participer à toute une gamme d’activités allant d’ateliers d’enrichissement spirituel à des ateliers d’artisanat, sans oublier un projet de service humanitaire et un mini triathlon. Des orateurs inspirants avaient été spécialement invités pour l’occasion, notamment Elaine Dalton, une ancienne présidente générale des Jeunes filles, elder Paul D. M. Christensen, un soixante-dix d’interrégion et le mannequin Lucy Rizo. Les artistes interprètes populaires Kenneth Cope et Calee Reed ont également offert des performances inspirantes. Les jeunes filles ont aimé ces performances musicales, les ateliers, les veillées quotidiennes et les feux de camps le soir. Selon sœur Molnar, « Toutes les activités étaient conçues de façon à permettre aux jeunes filles de ressentir l’Esprit et d’être guidées dans cette étape de leur vie. »

La directrice du Programme, Lynn Sloan s’est exprimée ainsi : « Plus que jamais auparavant, les jeunes filles ont l’occasion d’être un exemple et une influence positive au sein de leur famille, de leur école et de leur collectivité. Les activités du camp étaient conçues de façon à permettre à chacune d’entre elles de se développer et de découvrir ses forces et ses capacités. Nous voulions que chaque jeune fille quitte le camp en se sentant plus forte, sachant que c’est maintenant son tour de se distinguer. »

Jayme Falhauer, de Cranbrook, a écrit ce qui suit à propos de son expérience à préparer le camp et à y participer :
Girls Encampment2014.photo.girls.png

« Environ une semaine avant le camp, j’ai vu une image sur laquelle on voyait une bande de lions qui marchaient dans la même direction et la légende disait : ‘Entourez-vous de ceux qui ont la même mission que vous’. À ce moment-là, ça ne m’a pas vraiment touchée, mais pendant le camp, j’ai vraiment senti le soutien et la force que m’apportaient les autres jeunes filles qui avaient les mêmes valeurs que moi et des buts semblables aux miens. Je ressentais vraiment que je faisais partie de quelque chose de plus grand et je savais que je pouvais compter sur les autres jeunes filles qui étaient là avec moi. C’était plus profond que les petits détails insignifiants du genre ‘qui a les plus beaux cheveux’ ou ‘qui est la mieux habillée’. Cela m’a donné le sentiment que j’étais là où je devais être et que j’étais soutenue. Je voudrais bien que tout le monde puisse avoir la chance de sentir soutenu comme c’était le cas dans ce grand groupe. Il n’y a vraiment rien de mieux. On se sent presque invincible.

Il m’a fallu 12 heures et demies pour me rendre au camp. Lorsque vous êtes à un camp où il y a environ 500 autres filles, vous vous attendez automatiquement à ce que surviennent certains conflits. Je dois vous dire franchement qu’aucune des jeunes filles n’a porté un jugement sur qui que ce soit, il y avait beaucoup d’entraide et il se dégageait une belle amitié. En tout temps, on pouvait engager une conversation agréable avec l’une ou l’autre des jeunes filles. La société nous enseigne qu’il ne faut pas avoir l’air « bizarre » ou être « différent », c’est pourquoi il est très difficile d’apprendre à se connaître. Nous avons trop peur d’être traités différemment ou d’être rejetés. À ce camp, cette barrière sociale ne semblait pas exister. Vous pouviez dire des niaiseries et faire la folle avec les autres filles qui étaient de parfaites étrangères. Ce voyage valait vraiment la peine, car j’avais le sentiment de pouvoir être moi-même parmi des centaines d’autres filles.

Je me suis rendu compte qu’il est temps pour moi d’être vraiment heureuse. Dans ce monde, nous subissons l’influence de beaucoup de personnes qui nous disent ce qui va nous rendre heureux et ce qui va nous rendre malheureux, mais en fin de compte, si vous découvrez quelque chose qui vous rend vraiment heureux, pourquoi ne pas l’intégrer dans votre vie? Je ne veux pas dire avoir du plaisir comme quand on fait la fête avec des amis la fin de semaine, je parle d’un bonheur qui se lit littéralement sur votre visage et qui incite les autres à se demander comment il est même possible d’être si heureux. »

Des opinions comme celles de Jayme ont été exprimées à bien des reprises pendant le camp et dans les paroles de la chanson thème du camp « [...] lorsque tu auras découvert pourquoi, tu laisseras ta lumière briller. »

Girls Encampment2014.photo.whole.png