Pouvons-nous avoir une influence positive sur nos communautés?

sewing

Sous la section « Idées pour l’étude personnelle des Écritures » dans le manuel Viens et suis-moi — Pour les personnes et familles pour la semaine du 25 au 31 mai, il y a la phrase : « J’exercerai une influence positive dans ma collectivité…Il y a vraisemblablement de nombreux problèmes importants auxquels est confrontée votre collectivité. Comment, comme les Néphites, vous assurerez-vous que votre voix est comprise dans ‘la voix du peuple’ ? »

Les associations communautaires partagent leurs talents et leurs idées

Lorsque je me demande si je peux avoir une influence positive sur ma communauté, je me demande l’inverse : comment la communauté peut-elle avoir une influence positive sur moi? En tant qu’artiste et écrivaine, je recherche des groupes et des clubs auxquels participer. Il m’est facile de soutenir les personnes de ma région ayant des passions similaires et d’apprécier leur compagnie. Ces liens me sont plus utiles que je ne le suis pour eux.

visiting elderly

Comme membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, nous avons besoin de partager nos compétences, de faire preuve de respect et d’apporter notre aide à ceux qui ne font pas partie de l’Église. Pendant la première année du règne des juges dans le Livre de Mormon, les membres de l’Église ont appris à être «  généreux envers tous, jeunes et vieux, esclaves et libres, hommes et femmes, qu’ils fussent hors de l’Église ou dans l’Église, ne faisant pas acception de personnes en ce qui concerne ceux qui étaient dans le besoin » (Alma 1 :30). Nous pouvons accomplir cette charge en apprenant à mieux nous connaître et en partageant nos talents.

Nous de devrions pas refuser la charité de n’importe qui

Parfois, les membres de l’Église restaurée peuvent rationaliser quand et comment nous décidons d’aider les autres. Nous pouvons désapprouver du mode de vie ou des mauvaises habitudes ou des préférences sexuelles d’une personne.

first presidency

Par exemple, la Première Présidence a récemment annoncé que les enfants de parent qui s’identifient comme lesbiennes, gays, bisexuels ou transgenres peuvent désormais recevoir une bénédiction de bébé et être baptisés membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours sans l’approbation de la Première Présidence. Concernant ces changements de politiques, le président Dallin H. Oaks a expliqué : « Les efforts de nos membres pour faire preuve de plus de compréhension, de compassion et d’amour devraient accroître le respect et la compréhension parmi toutes les personnes de bonne volonté. Nous voulons réduire la haine et la discorde si courantes aujourd’hui. Nous avons bon espoir qu’une majorité de personnes – quelles que soient leurs croyances et leurs orientations – aspirent à une meilleure compréhension de à des communications moins litigieuses. Tel est certainement notre désir, et nous demandons l’aide de nos membres et d’autres personnes pour l’atteindre » (Sarah Jane Weaver, “Policy Changes Announced for Members in Gay Marriages, Children of LGBT Parents”, ChurchofJesusChrist.org Church News, April 4, 2019)

Nous devrions prendre à cœur la question du roi Benjamin : « Ne sommes-nous pas tous mendiants ? » Lorsque les gens sont dans le besoin, nous devrions « leur apporter du soulagement, tant spirituellement que temporellement, selon leurs besoins » (Mosiah 4 :19, 26). Cela a été démontré récemment lorsqu’une mosquée islamique a été détruite par un incendie criminel. Les membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours ont ouvert les portes de leur chapelle à leurs voisins musulmans. Greg Mackay, président du pieu de Bellevue Washington a expliqué : « Cela a toujours été une relation respectueuse et amicale dans les deux sens, et tout au long de cette période, les deux communautés ont fait ce que font les bons voisins. Nous nous traitons mutuellement avec gentillesse, nous nous aidons lorsque l’occasion se présente et nous communiquons efficacement afin qu’il y ait toujours un esprit mutuel d’harmonie et de bonne volonté » (“Church Offers Chapel for Worship to Members of Islamic Community,” ChurchofJesuschrist.org Newsroom, Jan. 26, 2017).

moving

Nous sommes serviables quand nous concentrons sur aimer les enfants de notre Père Céleste. Nous n’avons pas besoin de souligner les différences, les limites our les mauvaises actions. Nous n’avons pas besoin de prêcher. Nous devons plutôt nous rappeler que tout le monde mérite l’amour. Nous pouvons éliminer nos préjugés que limitent notre charité et nous pouvons considérer chaque personne comme l’héro ou l’héroïne qu’il ou elle l’est vraiment.

À la recherche des qualités du bien

Dans le cadre d’un exercice de « brise-glace », notre classe de la Société de Secours a récemment vu se demander « Quel est votre méchant fictif préféré? » Au départ, il s’agissait d’une demande oxymoronique et inconfortable. Après avoir fait le tour de la salle, la plupart des membres du groupe ont conclu qu’ils ne pouvaient choisir un méchant favori que s’il avait des qualités rédemptrices (comme Maleficent, Darth Vader ou Loki). Cet exercice nous a permis de voir le bien dans les autres, même lorsqu’ils sont difficiles ou pénibles. Nous étions prêts à nous lier d’amitié et à aider même le plus dur des voyous lorsque nous nous souvenions de leur valeur.

Nous avons pu constater les similitudes entre nous et les personnages de ces histoires. Pourrions-nous faire partie d’une intrigue visant à aider un méchant à trouver la rédemption? Dans de nombreux récits littéraires, un personnage archétypal commun (le mentor) entre en scène avec un mot gentil, ou une marque de confiance ou d’amitié. Cela aide souvent le méchant à comprendre son potentiel et à changer sa vie, comme l’a fait Ammon avec le roi Lamoni.

King Lamoni

Nous pourrions être un mentor pour les personnes dans notre propre histoire. Au lieur de juger nos voisins et de négliger leur bien-être, nous pourrions faire preuve d’amitié et de compassion pour transformer les méchants en héros.

Sauver son peuple : l’exemple d’Alma

De l’inégalité parmi son peuple, Alma a dit : « les uns s’exaltant dans leur orgueil, méprisant les autres, tournant le dos aux nécessiteux, et aux nus, et à ceux qui avaient faim, et à ceux qui avaient soif, et à ceux qui étaient malades et affligés » (Alma 4 :12). Il n’a pas dit qui méritait de l’aide et qui n’en méritait pas. Il voulait aider tous les membres de sa communauté.

Alma savait que ceux qui appartenait à l’Église et ceux qui n’en faisaient pas, tous les deux groupes avaient désespérément besoin d’influences positives. Il « vit la méchanceté de l’Église, et il vit aussi que l’exemple de l’Église commençait à entraîner ceux qui étaient incrédules d’une iniquité à une autre, provoquant ainsi la destruction du peuple » (Alma 4 :11). L’inégalité, la fierté et la persécution étaient des problèmes majeurs qui annonçaient directement une fin catastrophique pour tout le monde.

teaching

Alma, cependant, a pris des mesures en désignant une autre personne pour remplir le siège du jugement afin « d’abattre, par la parole de Dieu, tout l’orgueil et la fourberie, et toutes les querelles qui étaient parmi son peuple..et il se limita entièrement à la haute prêtrise du saint ordre de Dieu, au témoignage de la parole, selon l’esprit de révélation et de prophétie » (Alma 4 :19-20). Comme le souligne le manuel Viens, suis-moi pour la semaine du 25 au 31 mai, « Certains pourraient dire que l’office de grand juge mettait Alma dans la meilleure position pour résoudre les problèmes qu’il voyait parmi son peuple. Mais Alma pensait qu’il y avait une meilleure façon de faire. Qu’est-ce qui vous touche dans sa méthode pour aider son peuple ? Votre étude vous inspirera des moyens d’exercer une influence juste sur votre entourage ; si c’est le cas, appliquez-les ».

worldwide

Chercher des moyens de faire la différence

Ce sont des questions importantes que chacun d’entre nous, en tant que membres de l’Église de Jésus-Christ restaurée, doit prendre en considération. Il y a tant de façons de faire une différence dans notre communauté. Nouse ne pouvons pas tourner le dos à nos communautés ou à nos témoignages de l’évangile de Jésus-Christ. Nous avons besoin de trouver les moyens d’utiliser nos talents individuels pour aider partout où nous pouvons et de la manière dont nous le pouvons.