Appelez à servir au Canada, mais la COVID-19 a créé des obstacles

Une vie entière à travailler en collaboration étroite bénéficie des dirigeants de mission à Winnipeg

President and Sister Carr

Quand Brent et Lorri Carr ont été appelés à servir comme dirigeants de mission dans la mission de Canada Winnipeg en l’été 2021, ils étaient ravis. Par contre, il y avait un gros problème. Les frontières canado-américaines étaient fermées à tous les non-résidents et les Carr viennent des États-Unis.

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Appelez à servir au Canada, mais la COVID-19 a créé des obstacles

Aucun missionnaire n’a eu la permission d’entrer au pays pendant plus de deux ans, en raison de la pandémie de COVID-19.

[Traduction] « C’était un miracle de pouvoir entrer au Canada et commencer à servir », se rappelle Lorri. « Une agence de droit d’immigration a aidé dans la négociation de notre entrée et de la quarantaine, et grâce à une série de tendres miséricordes, nous sommes arrivés à Winnipeg ».

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Des conseils des enfants

Résolu à faire le mieux possible dans leur nouvel appel, le couple a demandé des conseils à leurs enfants qui, eux, avaient servi des missions à temps plein. [Traduction] « Nous leur avons dit de nous donner ‘le bon, mieux et encore mieux’ », se rappelle Lorri, « c’est-à-dire ce qu’ont fait leurs dirigeants de mission qui était efficace et ce qu’ils auraient peut-être fait différemment ».

Leurs enfants les ont conseillés de tendre la main aux nouveaux missionnaires pour voir comment ils vont. Ils les ont rappelés que nous ne devons négliger aucun missionnaire. [Traduction] « Ils nous ont dit d’accepter les missionnaires, quel que soit les conditions dans lesquelles ils se retrouvent - spirituellement et physiquement, et les aider le long de leur séjour », continue Lorri. « Et nous assurer que, quel que soit le nombre de missionnaires sous notre responsabilité, aucun d’entre eux ne doit se sentir aussi important que les autres ».

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Vingt-deux heures d'un bout à l'autre

Responsables de 120 missionnaires, il n’est pas facile de suivre ce conseil. À ces épreuves s’ajoute la vaste zone géographique de la mission de Winnipeg. Elle s’étend sur deux provinces et demie (le Manitoba, la Saskatchewan et l’ouest de l’Ontario) et une partie de Minnesota du Nord. Il faut 22 heures pour passer d’un bout à l’autre.

[Traduction] « Cela pose des difficultés logistiques chaque fois qu’il y a un transfert », explique Brent. Pour lui, c’était toute une bénédiction d’apprendre que son dernier emploi l’a préparé pour son appel à titre de président de mission et toutes les difficultés connexes.

[Traduction] « J’ai enseigné à l’Université d'État à Boise pendant un an durant la pandémie de COVID-19, où j’ai appris comment utiliser Zoom pour donner mes cours, pour tenir des réunions avec mes étudiants, pour donner des notes et pour communiquer virtuellement », déclare-t-il. « Compte tenu de la vaste étendue géographique de notre mission, nous utilisons Zoom pour toutes nos formations de conseil, toutes nos réunions de culte et la plupart de nos conférences de zone. Nous aurions préféré tout faire en personne, mais nous étions si loin les uns les autres».

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La joie d’être ensemble

En suivant les conseils de leurs enfants de ne pas négliger leurs missionnaires n’est pas une tâche facile, mais c’était l’expérience la plus enrichissante de l’appel ; ils sont tous les deux d’accord.

[Traduction] « Ce que j’aime le plus, c'est la possibilité de connaitre les missionnaires », explique Lorri. « J’aime tellement rencontrer les nouveaux missionnaires et les accueillir chez nous la soirée de leur arrivée. Nous aimons les réunions d’orientation, les conférences de zone et assister aux baptêmes et à d’autres activités spéciales. J’espère les aider à s’améliorer en les enseignant, les formant et les inspirant ».

Après presqu’un an dans cet appel, Brent explique que le dernier jour de chacun des missionnaires est sa meilleure expérience.

[Traduction] « Nous avons un temple ici maintenant, dédié en 2021 », explique-t-il. « Notre temple de Winnipeg Manitoba s’ouvre exceptionnellement pour nos missionnaires partants, et ce, la veille de leur départ. Nous avons ensuite un repas de départ, suivi d’une réunion de témoignage. C’est tellement un fait saillant d’écouter les missionnaires réfléchir sur leur mission et exprimer leur reconnaissance pour toutes les choses qu’ils ont apprises qui les béniront jusqu'à la fin de leurs jours. Ils passent leur dernière soirée au foyer de la mission, puis nous les amenons à l’aéroport le lendemain. C’est une façon merveilleuse pour eux de terminer sur un haut spirituel ».

Ils sont tous les deux d’accord sur le fait que la plus grande épreuve témoignée dans l’appel, c'est d’appuyer les missionnaires qui éprouvent des problèmes de santé mentale.

Carr's

Travailler en collaboration étroite

Les Carr partagent un grand nombre des mêmes devoirs et responsabilités, notamment la formation et tenir les réunions. Ainsi, les missionnaires les considèrent comme des compagnons et partenaires égaux. [Traduction] « Nous avons élevé notre famille ensemble ; nous avons pris les décisions importantes ensemble ; nous continuons de travailler en collaboration étroite l’un avec l’autre », explique Lorri.

Avant de déménager au Canada, les Carr vivaient en Idaho, en Utah, en Californie et au Kansas. Ils ont quatre enfants et sept petits-enfants. Comme jeune homme, Brent a servi une mission à temps plein dans la mission d’Australie Perth. Lorri est diplômée en enseignement secondaire ; Brent est diplômé en gestion d’entreprise. Brent a travaillé pour l’entreprise Colgate-Palmolive, Fresh Express et Litehouse Foods. Son dernier poste à Litehouse Foods comme premier vice-président des ventes et du marketing a placé le couple à la pittoresque Sandpoints, Idaho, à une heure de la frontière canado-américaine.