Le 3 décembre 2024, mon épouse, Tanie, m’a mentionné que la machine distributrice de dons de l’Église serait retirée le lendemain après l’heure de fermeture du centre commercial Park Place à Lethbridge, en Alberta. Ce serait notre dernière occasion de participer à ce programme par l’intermédiaire de la machine distributrice de dons. Lorsque mon épouse m’a suggéré l’idée d’y aller le lendemain, mon cœur s’est gonflé du désir de le faire. J’ai alors ressenti ces mots avec force. À ce moment précis, j’ai su qu’on devait y aller. Je lui ai dit : « Tu as été inspirée de dire cela; on doit aller à la machine distributrice de dons demain.

L’impression s’intensifia
Au fur et à mesure que la journée avançait, l’idée d’aller à la machine distributrice de dons travaillait mon âme si intensément que j’ai décidé qu’il était très important d’invité mon compagnon du service pastoral et les familles auxquelles nous étions assignés. On pourrait en faire un événement spécial!
J’ai téléphoné et invité mon compagnon et chacune de nos familles assignées pour qu’on puisse arriver ensemble au centre commercial Park Place pour aller à la machine distributrice de dons.
Je leur ai dit qu’on avait prévu être là à dix-neuf heures précises. Mon épouse me demanda pourquoi c’était si important d’arriver à dix-neuf heures. J’ai haussé les épaules et je lui ai répondu : « Je suis convaincu que c’est le moment où on est censés être là. »
Comme mon invitation était arrivée à la dernière minute, une seule famille a pu venir, mais mon enthousiasme n’a pas faibli.

Nous commençâmes notre trajet selon la direction de l’Esprit
Le lendemain, avec quarante minutes de route devant nous, nous sommes allés chercher les deux sœurs que j’avais contactées à dix-huit heures quinze et nous nous sommes ensuite dirigé vers Lethbridge. C’était une soirée brumeuse et le temps n’était pas très beau, mais l’idée de participer à ce programme et d’aller à la distributrice de dons nous a aidés à continuer.
Nous sommes arrivés juste à l’heure prévue au centre commercial. Tanie nous a déposés aux portes du centre commercial et est ensuite allée garer la camionnette. Le reste d’entre nous sommes entrés et nous nous sommes dirigés vers un banc juste à l’extérieur des cinémas. J’ai invité les autres à se reposer pendant que j’allais voir si la machine distributrice de dons était où j’espérais qu’elle était.
Ma vie changea en un instant
Je ne me suis pas rendu tellement loin. Après avoir fait une trentaine de pas, ma poitrine s’est tellement serrée que j’avais de la difficulté à respirer. Mes deux bras ont immédiatement commencé à me faire très mal, me donnant des fourmillements dans les doigts et me donnant des crampes dans le dos. J’avais presque de la difficulté à respirer. En faisant demi-tour pour me diriger vers le banc, ma vision s’est embrouillée, ce qui m’a causé de la difficulté à me concentrer. Le banc semblait être à des kilomètres de distance, mais j’ai réussi à m’y rendre. Je me suis soudainement effondré à côté des sœurs qui m’attendaient

Elles m’ont demandé si j’allais bien. « Non! » ai-je dit en haletant. J’étais en sueur, j’avais de la difficulté à respirer et j’avais des nausées.
Juste à ce moment-là, mon épouse est arrivée et m’a demandé, inquiète : « Qu’est-ce qui s’est passé? » « Ça va? »
« Je crois que je fais une crise cardiaque. Appelle le 911! J’ai besoin d’une ambulance. »
Alors qu’elle faisait l’appel, mon attention se porta sur deux femmes à proximité, assises sur un autre banc derrière nous. L’une d’elles demanda à l’autre : « Quelle heure est-il? » L’autre répondit : « Il est dix-neuf-heures. » Dix-neuf heures! Quand elle a dit l’heure, cela a résonné comme un gong dans ma tête. Hier toute la journée et aujourd’hui; je savais qu’on devait être au centre commercial à exactement dix-neuf heures

Le moment précis s’est avéré être miraculeux
Le 911 a informé Tanie qu’une ambulance venait de répondre à un appel dans le stationnement du centre commercial. Les paramédics seraient là dans une minute.
L’intervalle entre l’appel au 911 et le moment où je me suis retrouvé sur une civière a été d’environ deux minutes. À dix-neuf heures trois, on m’a donné de la nitroglycérine et de l’aspirine pour bébé. À dix-neuf heures cinq, j’étais en route pour l’urgence. Dans l’ambulance, ils m’ont donné plus de nitroglycérine par voie intraveineuse pour essayer de stabiliser mon cœur.
J’ai survécu à cette crise cardiaque grâce à l’intervention rapide des paramédics. Mon état était grave. À l’hôpital régional de Lethbridge, ils ont décidé de me transférer au Centre Médical de Foothills à Calgary. On m’a fait passer une angiographie d’urgence, puis j’ai eu une chirurgie pour un triple pontage le lendemain.

Le Seigneur connaît nos besoins bien avant nous
Par des choses apparemment insignifiantes, un miracle fut accompli par le Seigneur afin de sauver ma vie. J’étais dans la ville de Lethbridge, au centre commercial, au moment exact où j’ai eu ma crise cardiaque. On habite à Taber, en Alberta, à quarante-cinq minutes de l’hôpital de Lethbridge. Une ambulance avait reçu un appel et venait de terminer une intervention dans le stationnement du centre commercial. Ils s’étaient stationnés devant les portes pour remplir leur papier juste au moment où mon épouse a appelé le 911. Dans les cinq minutes qui suivirent le début de ma crise cardiaque, j’ai reçu des médicaments pour m’aider à survivre.
La foi et l’action précèdent les miracles
Néphi, repensant à l’époque où le Seigneur l’avait conduit à Jérusalem pour récupérer les plaques d’airain, écrivit : « Et j’étais conduit par l’Esprit, ne sachant pas d’avance ce que j’allais faire. » (1 Néphi 4:6) De la même manière, mon épouse et moi avons été poussés par l’Esprit à nous rendre à Lethbridge par une froide soirée brumeuse, une idée que nous n’aurions jamais imaginée sans l’inspiration. Rien d’autre ne nous y aurait poussés, si ce n’est l’idée d’aller à la machine distributrice de dons.

Si j’avais été à Taber, si j’avais dû attendre l’arrivée d’une ambulance, si, si, si… mais rien de tout cela ne s’est produit. J’étais exactement là où je devais être au moment de ma crise cardiaque pour recevoir des soins médicaux immédiats.
Le président Nelson nous a dit de « rechercher et attendre des miracles » (dans la conférence générale d'avril 2022). Le 4 décembre 2024; Tanie et moi avons été témoins d’un miracle. Ce n’était pas le seul. Au cours de l’opération et de la convalescence, nous en avons vu bien d’autres; l’impossible est devenu possible.